Myriam Peretz et David Grossman ont tous deux obtenu le Prix Israël et font partie des seize lauréats qui ont été honorés lors de la cérémonie traditionnelle le jour de Yom Haatsmaout. Mais autant la première, applaudie à de nombreuses reprises durant son discours longues minutes par l’assistance, a justifié son prix et y a fait honneur, autant le second par sa présence et son discours haineux mercredi lors de la « Journée alternative du souvenir israélo-palestinien » aura déshonoré le prix le plus prestigieux attribué en Israël.
Myriam Peretz, a laquelle le ministre de l’Education Naftali Benett a rendu un vibrant hommage lors de son discours à cette cérémonie, a pris la parole au nom des seize lauréats. Ce fut un discours émouvant, juif et sioniste, plein de foi, d’espoir, d’optimisme et empli d’amour pour Eretz Israël, l’Etat d’Israël et sa population. Un discours d’unité et d’amour du prochain.
Tout autre en fut-il de David Grossman, qui à la veille de recevoir son prix, a eu l’audace de participer à une cérémonie alternative très contestée de Yom Hazikaron, organisée par des mouvements d’extrême gauche et qui réunissait des familles juives endeuillées par le terrorisme et des familles de terroristes arabes palestiniens.
L’écrivain a profité de la tribune qui lui était offerte pour se livrer à un discours politique et attaquer le Premier ministre Binyamin Netanyahou ainsi que le ministre de la Défense Avigdor Lieberman. Il a prononcé des mots très durs, déclarant notamment « qu’il ne se sent plus à la maison dans un Etat qui opprime depuis 70 ans et se dirige vers un apartheid ». David Grossman a également accusé le gouvernement « de vouloir expulser les Africains vers une mort certaine ». L’une des phrases les plus scandaleuse prononcée par cet « intellectuel » aura été: « Lorsque je vois des snipers israéliens tirer des manifestants près de la clôture de sécurité, je me sens de moins en moins chez moi ici ».
Et le lendemain, il recevait tout naturellement le Prix Israël.
La présence de David Grossman à cette cérémonie ainsi que son discours ont entraîné de très nombreuses réactions sur le réseaux sociaux, dont celle du rav Youval Sherlow, qui l’a accusé d’avoir choisi la division et la haine en ce jour de deuil national et d’avoir participé à une cérémonie où sont ensemble ceux qui souffrent de la disparition d’être proches lors d’attentats et les familles de ceux qui sont à l’origine de cette souffrance.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90
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