Il y a deux mois, le chiffres statistiques indiquaient une égalité parfaite – 3,13 enfants par femme – entre les taux de fécondité des femmes juives et arabes. A ceci près que ce taux est en hausse constante dans les foyers juifs alors qu’il est en baisse régulière dans le secteur arabe qui est passé de six enfants par femme en 1980 à un peu plus que trois à l’heure actuelle
Mais le miracle démographique israélien ne réside pas seulement dans ces chiffres. Il se produit – comme souvent dans le peuple juif – à contre-courant des lois et des phénomènes naturels. En effet, la baisse du taux de fécondité dans la population arabe tout comme en Europe est due notamment aux progrès des techniques, à l’élévation du niveau de vie et de l’instruction. à l’émancipation de la femme et sa présence nombreuse dans le monde du travail ainsi qu’à l’élévation de l’âge du mariage.
Or en Israël, ces phénomènes existent aussi mais n’ont pourtant pas altéré l’envie de faire des enfants bien au contraire, et cette tendance touche autant les familles dites “laïques” que les familles orthodoxes et sionistes-religieuses.
Ainsi, Israël est de loin en tête de tous les pays de l’OCDE concernant le nombre d’enfants par famille.
Selon le sociologue et historien Prof. Oz Almog, parmi les raisons de cette “exception israélienne” il y aurait un “gène” juif antique qui tient à la volonté de survie et de transmission et également la forte tradition de maintient de la cellule familiale.
On pourrait y rajouter d’autres facteurs: l’optimisme, la foi, et le sentiment de vivre une belle aventure humaine promise à un grand avenir!
Photo Hadas Parush / Flash 90