Démission “fracassante” au ministère de la Santé : la Prof. Sigal Sadetzky, directrice du département de Santé publique au ministère a annoncé sa démission. Cette spécialiste qui était au front dans la lutte contre le Corona depuis le début a expliqué sa décision dans sa lettre adressée au nouveau directeur-général du ministère de la Santé Hezi Lévy : “Les succès enregistrés lors de la première vague se sont volatilisés du fait de l’ouverture trop rapide de l’économie, en dépit de ce que nous avions recommandé. Le passage à la deuxième vague a été beaucoup plus rapide et foudroyante en Israël que dans la plupart des pays occidentaux (…) J’ai considéré que dans les circonstances actuelles et puisque mes recommandations ne sont pas entendues, je ne suis plus dans la capacité d’aider efficacement pour enrayer la nouvelle propagation du virus”.
La démission de la Prof. Sadetzky est l’illustration des conflits d’intérêts et des tensions inévitables entre les exigences du ministère de la Santé et les revendications des milieux économiques et syndicaux.
Photo GPO
Les 2 gros problèmes sont d’une part, le fait que de nombreuses personnes n’ont pas respecté les règles de distanciation et le port du masque et d’autre part que le tracing ait été interrompu . Les raisons alléguées pour cette démission n’ ont donc aucun sens. Elle intervient en tant qu’expert comme d’autres mais c’est le gouvernement qui décide en fonction de la situation globale aux niveaux sanitaires, économique, financier,….
Au regard de ce qui se passe aujourd’hui et au regard de ce qui s’est passé juste avant le premier confinement on peut affirmer avec certitude que le gouvernement a pris la decision de “sacrifier” la sante de centaines voir de dizaines de milliers d’israéliens sur l’autel de l’économie israélienne.
En effet comment expliquer autrement que juste avant le premier confinement total, il y avait moins d’infectées quotidiennement qu’aujourd’hui.
En resume: le gouvernement a decider que l’infection de milliers d’israéliens était une coût plus supportable qu’un second confinement total qui entraînerait surement l’effondrement de l’économie.
Peut on vivre en Israel pauvre et en bonne sante ou malade avec de l’argent sur son compte: la est le cœur de la question!