Comme le veut la tradition, les personnalités politiques fêtent ce soir la Mimouna. Cette fête d’origine marocaine qui marque la fin de Pessah s’est installée comme un rendez-vous national, dépassant les origines. Ainsi, chaque sortie de Pessah, les hommes et femmes politiques participent aux festivités.
Le Premier ministre Bennett était au Mochav Shilat, chez la famille du chanteur Yossi Azoulay. Il y a insisté sur l”importance fondamentale, à ses yeux, de l’unité du peuple juif. ”Je veux dire d’ici à tout le peuple d’Israël, notre peuple est le plus fort au monde lorsque nous sommes ensemble. La fête de la Mimouna n’est plus, depuis longtemps, une fête strictement pour les Juifs d’origine marocaine. Dans notre pays, il n’y a qu’un seul peuple d’Israël. Tout le peuple d’Israël ensemble fête la Mimouna et quand le peuple est uni, nous gagnons. Je vous aime tous, joyeuse fête de la Mimouna”.
Le chef de l’opposition, Binyamin Netanyahou, était, quant à lui, à Or Akiva, invité par la famille Malka, militante au Likoud. Il a été accueilli au chant de ”Bibi mele’h Israël”. L’ancien premier ministre a raconté qu’il avait croisé un grand nombre de personnes pendant ses balades de hol hamoed qui lui avaient dit leur espoir de le voir revenir à la tête du pays. Il a déclaré ce soir: ”Cette année, la fête a aussi un goût d’espoir”.
Ayelet Shaked, la ministre de l’Intérieur, a, elle, été chaleureusement accueillie à la Mimouna organisée par le président de l’industrie aéronautique, Yaïr Katz, fils du député Likoud Haïm Katz. Elle a ensuite rejoint Bennett à Shilat.
Ami’haï Shikli et Idit Silman, les deux députés de Yamina qui s’opposent à la coalition, ont fêté la Mimouna ensemble à Rehovot.
Je suis née au Maroc à Casablanca et j’ai vu fêter pas mal de “mimounot” avant notre départ pour Israël.
Sur la table il y avait du miel, du beurre, de la verdure et des douceurs.
Les gens venaient en visite les uns chez les autres et se saluaient – tirbehun ve tis’adu – effectivement.
Certains juifs portaient l’habit marocain – tarbouch et djellaba.
Mais – la version israélienne de cet événement est quelque peu regrettable – à savoir les danses orientales du dernier niveau de dames à peine vêtues auxquelles se joignent parfois des messieurs – avec kippa s.v.p. – est une irrespectueuse et gênante parodie de l’événement que nos frères ashkénazes députés du likoud en majorité – fêtent dans la périphérie où la sous-culture maintenue par le les likoud et le parti travailliste – il faut aussi le reconnaître – a pris la place du patrimoine culturel et du folklore des juifs marocains.
Personnellement, je n’ai jamais vu mes grand-mères, tantes ou cousines performer de la sorte.
Il y a eu peut-être dérive dans certaines régions du Maroc mais en Israël c’est devenu le spectacle officiel de la périphérie essentiellement – en l’honneur des politiciens qui l’ont maintenue bien bas.
Et si quelqu’un l’ignore encore – il n’y a pas de hiérarchie dans les héritages culturels – bien que certains profitent de la confusion si souhaitable entre “accès à la technologie” et patrimoine culturel pour conserver jusqu’à présent l’hégémonie sociale dans ce pays.
C
Tiens, pour une fois je suis d accord avec vous Sonia. Ces mimonas qu ils font n ont rien a voir avec les vraies mimouna que l on faisait et que l on fait actuellement ici ! Mais vous avez oublie d inclure le petit lait !
Ça dépend peut-être des régions –
En tout cas on a prostitue cette tradition avec la coopération de beaucoup d’israéliens d’origine marocaine.
C est un fait. Ce n est plus la meme chose cette tradition.
yossi azoulay comment tu as pu recevoir cette ordure chez toi