L’ancien maire de New York et candidat à l’investiture du Parti démocrate américain s’est exprimé devant la convention de l’Aipac à Washington. Il est d’ailleurs le seul candidat démocrate à avoir accepté l’invitation à participer à cet événement.
Prenant le contre-pied de Bernie Sanders, Bloomberg a assuré que s’il est élu il maintiendra l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem « car la place de cette ambassade est dans la capitale d’Israël ». Il a également promis qu’il soutiendra Israël et renforcera les liens entre les deux pays. Il s’est engagé à continuer le combat contre les doubles-standards à l’Onu et contre le Bds et promis qu’il ne conditionnera jamais l’aide militaire américaine à Israël. Sur le conflit israélo-palestinien, le candidat démocrate est resté vague, déclarant « soutenir la solution de deux Etats au moyen de pourparlers entre les parties ». L’ancien maire de New-York a aussi reconnu « qu’Israël n’est pas le problème centrale du Moyen-Orient ».
Michael Bloomberg s’est tout de même risqué à une critique d’Israël, sur un ton humoristique: « Comme les Juifs ne sont jamais d’accord sur tout, nous ne sommes pas non plus obligés d’être d’accord avec chaque décision du gouvernement israélien », sous-entendu « du gouvernement Netanyahou ».
Michael Bloomberg n’a pas encore vraiment débuté sa campagne sur le plan national. Le milliardaire compte beaucoup sur le « Super Tuesday » après lequel il pourra voir s’il est ou dans la course. Pour l’instant, il n’est pas favori dans les principaux états concernés où il oscille dans les sondages entre la 2e et la 4e place.
Concernant la politique américains envers Israël en cas de victoire démocrate en novembre prochain, il est considéré comme… »le moins pire »!
Photo Miriam Alster / Flash 90