Propos recueillis par Eden Levi Campana
Paris a dansé son amour pour la Paix, une foule en liesse a clamé sa ferveur pour Eretz Israël, sur le parvis des droits de l’Homme, au pied de la tour Eiffel. La Dame de Fer, foudroyée par un éclair la nuit précédente, fut le témoin d’un évènement inédit : « la célébration des 75 ans de l’état d’Israël à Paris », au Trocadéro. Invités par le Fonds social juif unifié (FSJU), le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) et l’Ambassade d’Israël, sous la férule bienveillante de Gil Taieb, d’immenses artistes se sont succédé sur scène pour chanter Israël. La compagnie de percussions et de danse Mayumana a éblouit les spectateurs. A chacun de ses passages, le public conquit s’enflammait. Il faut convenir que les artistes de Mayumana ont le don de transformer chaque objet usuel en un instrument de musique. Ainsi, une poubelle devient une boite à rythme, un tambourin, un métronome et un voleur de temps. Calibré à la perfection, millimétré jusqu’à la dérision, les enchanteurs de Mayumana ont déjà émerveillé plus de 4,5 millions de personnes dans le monde… ainsi que la tour Eiffel, qui a eu un nouveau coup de foudre !
LPH : Cette année vous avez représenté Israël dans le monde entier avec votre spectacle Masanama. Quel fut l’accueil du show ?
Dudi Berkovitch : Absolument incroyable, magnifique. De nombreuses ambassades et organisations du monde entier ont sollicité Mayumana pour participer aux célébrations du 75e anniversaire de l’indépendance d’Israël. Nous sommes privilégiés, honorés et bénis.
Magnifiques prestations lors de la commémoration des 75 ans de l’Etat d’Israël à Paris…
Même si nous savions que c’était un investissement important notre réponse a été immédiatement un grand oui. Nous avons travaillé au plus près avec toutes les organisations sur la manière d’y parvenir. Nous l’avons fait à Bangkok, Détroit, Cincinnati, Columbus, Toronto et maintenant Paris.
Comment voyez-vous l’avenir des 75 prochaines années d’Israël ?
Il est difficile de prédire 75 ans dans le futur dans un monde qui ne cesse de changer rapidement. Notre espoir est que l’humanité, la paix, l’amour entre les peuples et la culture continueront de prospérer et nous ferons tout pour participer et répandre notre amour et notre joie, lancer notre art pour la prochaine génération.
Que pouvez-vous nous dire de la scène artistique en israélienne actuellement ?
La situation actuelle en Israël est complexe, mais Mayumana avec tout son peuple ainsi que toutes les autres entreprises et communautés ont la conviction que la démocratie et le bon sens nous guideront tous à travers cette période difficile, comme ce fut le cas depuis le premier jour où Israël est devenu un pays indépendant de l’extérieur et de l’intérieur. C’est un défi.
Mayumana c’est plus qu’une compagnie ?
C’est une famille, du bonheur et du plaisir. C’est notre état d’esprit, nous progressons ainsi. Nous avons une capacité à sélectionner et à recruter des personnes de qualité. Chacune d’entre elles est unique puis la famille et l’environnement Mayumana les aident à se développer.
Quels sont vos prochains projets ?
Nous préparerons notre tournée d’une année entière en Espagne. Après une tournée réussie aux États-Unis, nous avons mis notre énergie pour développer d’autres activités là-bas, de nouvelles expériences, des ateliers pour les adultes et les enfants. Nous prévoyons pour l’avenir d’ouvrir en Israël l’école Mayumana dans laquelle nous voulons partager notre joie de créer, comme nous le faisons depuis 27 ans.
Le site du groupe www.mayumana.com
La compagnie Mayumana a vu le jour à Tel-Aviv en 1997, fondé par Eylon Nuphar, Boaz Berman et le producteur Roy Ofer. Le projet était de fusionner musiques, danses et rythmes avec des mises en scène uniques, empreint d’une grande créativité et de beaucoup d’humour. Le groupe s’est solidifié avec l’arrivée de sept autres membres. Un an plus tard, la prestation incroyable de Mayumana lors du Festival d’Israël a apporté à la compagnie une ouverture à l’international. Un surcroît de notoriété renforcé par leur participation à une grande marque de soda, puis en étant invité dans la saison 2 de la série espagnole à succès « Un, dos, très ». Mayumana continue d’inspirer et d’émerveiller les foules avec ses performances uniques, témoignant d’un statut de pionnier dans l’industrie de la musique et de la danse.
Voila l.art des smolanim de t.a c.est de montrer leur chair comme des charcuteries de coches. C.a c.est de l.art ? des larmes de quoi pleurer les fils de Sion assimiles aves les descendants de titus le bourreau de Sion