La chancelière allemande Angela Merkel ne partage pas l’avis du nouveau président américain Donald Trump qui souhaite toujours fermer les frontières des Etats-Unis à des citoyens issus de sept Etats musulmans.
Elle l’a répété une nouvelle fois, au cours de la Conférence de Munich de la Sécurité, en soulignant que pour elle, ‘la source du terrorisme n’était pas l’islam’ et que le fléau provenait plutôt d’une mauvaise interprétation de l’Islam. A cela, rien de bien étonnant quand on sait que Merkel a été dès le départ farouchement opposée au projet de Trump qui est pour le moment bloqué par la justice américaine.
Dans son discours, le vice-président américain Mike Pence, également présent à la Conférence, a transmis un message ‘apaisant’ du président Trump dans lequel ce dernier indiquait que les USA soutenaient l’Otan mais souhaitaient réduire leur implication au sein de l’organisation.
Il a ajouté, dans un autre registre : ‘Dans tout le Moyen-Orient, des terroristes de l’Islam radical ont trouvé un refuge. En tant que président, Donald Trump a clairement laissé entendre que les USA mèneraient une lutte sans merci pour vaincre ces ennemis-là, en particulier Daech et les soi-disant califats qu’il a fondés, afin de les jeter dans les poubelles de l’histoire’.
Pence a ensuite tenu à rappeler que la nouvelle administration américaine ‘prenait l’engagement de faire en sorte que l’Iran ne se procure pas l’arme nucléaire qui risquait de menacer les alliés des Etats-Unis dans la région’.