L’image élitiste et “civilisée” que tente de se donner le parti d’extrême gauche Meretz est en train de prendre un sacré coup au fur et à mesure qu’avance la campagne en vue des primaires pour la présidence du parti. La présidente Zehava Gal-On et l’une de ses challengers, Tamar Sandberg, se sont épinglées par Twitter interposé.
Les choses ont commencé après que Tamar Sandberg ait déclaré qu’elle serait prête à siéger dans un gouvernement de centre-gauche même si Avigdor Lieberman faisait partie de cette coalition. Sur ce, Zehava Gal-On a réagi avec colère: “Il s’agit de propos honteux! Quoi..? Avec cet individu corrompu et raciste??! Moi, je ne siégerai jamais avec lui!”.
Tamar Sandberg n’a pas tardé à répliquer non plus: “Je respecte mon amie Zehava Gal-On, mais le choix lors de ces prochaines primaires est le suivant: un parti Meretz élitiste mais qui lutte pour sa survie ou un Meretz sous ma direction qui retrouvera sa place d’acteur central dans le jeu politique et qui fixera l’ordre du jour d’un gouvernement de centre-gauche”.
Nouvelle réaction de Zehava Gal-On: “Et pourquoi s’arrêter à Lieberman? Je conseille à Tamar Sandberg de rajouter encore une goutte de pragmatisme et d’annoncer que Meretz sous sa présidence pourra entrer dans un gouvernement Netanyahou-Lieberman-Benett. Si déjà nous abaissons l’idéologie au niveau des WC autant utiliser le grand levier de la chasse d’eau”…
Piquée au vif, Tamar Sandberg a répondu: “Zehava, dommage de dégringoler jusqu’au caniveau! Notre discussion est sérieuse et pertinente: entre un Meretz qui renonce d’avance à toute participation à un gouvernement et un Meretz qui propose une opportunité de concrétiser une idéologie en politique concrète. Face à un gouvernement de droite, nous serons dans l’opposition, mais si un autre gouvernement est formé, il n’y a aucune raison d’annoncer de prime abord que nous n’en ferons pas partie. Les membres de notre parti décideront entre ces deux conceptions”.
L’un des autres candidats, Ilan Gilon, a lui-aussi déclaré récemment qu’il serait prêt à siéger dans un gouvernement dirigé par Binyamin Netanyahou et duquel Naftali Benett ferait partie, si deux ou trois exigences-clé de Meretz y étaient adoptées.
Le combat devient extrême dans Meretz! Il faut dire que Tamar Sandberg n’en est pas à ses premières déclarations grossières. Rien que la semaine dernière, expulsée d’une séance de commission parlementaire pour interruptions incessantes du débat sur la question des clandestins africains, elle a lancé à deux députés du Likoud: “Vous êtes des amis des nazis!”
Photo Tomer Neuberg / Flash 90
Et quelles sont ces exigences du MERETZ ?? ISRAEL aux Palestiniens , non, pas d’une façon brutale !! petit à petit , tout doucement en se rapprochant de la Mer et plouf on y envoie les juifs ….