La presse internationale, et française en particulier, vient de faire paraître le classement 2016 de Mercer. La superbe ville de Tel Aviv se retrouve en … 104 ème position. Ce qui est choquant dans ce classement qui s’auto-décridibilise c’est le manque de rigueur dans l’analyse. Tel Aviv est magnifique. Allez-y, vous verrez.
Selon un article de presse : “Pour la septième année consécutive, Vienne est la ville où il fait le mieux vivre dans le monde. Selon le cabinet américain Mercer 2016, qui a constitué son classement en fonction de données principalement récoltées entre septembre et novembre 2015, la capitale autrichienne est suivie de Zurich (2e) et de Auckland (3e).
Si 7 villes européennes occupent le top 10, certaines grandes capitales du Vieux Continent comme Paris (71), Londres (72e) ou Madrid (84e) continuent de chuter “en raison d’attentats terroristes ou d’agitations sociales”. Sur les autres continents, la plupart des villes américaines présentent toujours un niveau de qualité de vie élevé.
En Océanie, la Nouvelle-Zélande et l’Australie figurent parmi les mieux classées à l’échelle mondiale tandis qu’en Asie, Singapour domine le classement. C’est la capitale irakienne, Bagdad, qui arrive en dernière position du classement mondial (qui répertorie 230 villes), juste devant Damas, “toutes deux étant le siège de violences permanentes et d’attaques terroristes qui pèsent sur la vie quotidienne des habitants et des expatriés”, précise le cabinet américain de conseil en ressources humaines”.
LE PLUS. Rosine Klatzmann-Wasserman : “J’ai une vraie passion pour Tel Aviv que j’arpente de long en large, des heures durant, à chacun de mes séjours et que je photographie ainsi depuis des années. Jamais je ne me lasse.
Un jour, j’ai eu l’idée d’assembler mes photos par thèmes : les bouches à incendie rouges dont les grands yeux nous observent en permanence dans la rue, les mannequins hilares dans les vitrines des magasins de vêtements d’Allenby et du souk, les ombres joyeuses et animées des enfants au Namal, la foule bigarrée sur la place Magen David, juste devant le souk HaCarmel, les graffiti Am Israël Haï, etc.
Et puis l’idée du livre a surgi et c’est ainsi qu’est né Tel Aviv Photomosaics. Le titre veut rendre compte de la diversité multicolore de la ville, mais c’est aussi un clin d’œil à la religion de Moïse, la religion mosaïque.
Le concept de la mosaïque a séduit jusqu’au maire de Tel Aviv, Ron Houldaï, qui écrit dans sa préface : « Capter et transmettre l’esprit d’une ville à travers une mosaïque semble tellement naturel que l’on peut se demander pourquoi on n’y a pas pensé plus tôt ».
Le livre veut apporter un autre regard sur Tel Aviv, montrer une ville que l’on croit connaître, mais que l’on ne voit pas ou que l’on ne voit plus parce qu’on y vient depuis des années.
Même les endroits « banals » et archi-connus, comme la fontaine Agam ou les tours Azrieli, méritent d’être vus et revus autrement, d’être regardés avec un œil neuf.
La Ville Blanche n’est pas seulement blanche ; Tel Aviv est aussi une ville haute en couleurs, une source permanente d’enchantement, d’étonnement et de surprises pour qui veut bien les voir”.
Rosine Klatzmann-Wasserman Israelvalley.com