L’affreux massacre commmis à Idlib par les avions de Bachar El-Assad a mis un peu de temps à être condamné par les députés arabes de la Knesset. Mais peut-être eût-il mieux valu qu’ils continuent à garder le silence plutôt que de se livrer à des parallèles indignes et insupportables. Prenant la parole à la Knesset, le président de la Liste arabe unifiée Ayman Oudeh a dénoncé en ces termes l’attaue qui a visé des civils ainsi qu’un hôpital d’Idlib: “Mon coeur pleure à la vue de ces enfants massacrés en Syrie comme il pleure pour les enfants massacrés au Yémen ou à Gaza”. Et avec une insolence inouïe il rajoutait: “Il faut adopter une position morale contre toute atteinte à des civils, et surtout les enfants, peu importe la couleur de leur peau, leur religion ou leur nationalité. Un enfant est un enfant”.
Certes, mais à Gaza, un enfant est surtout un bouclier humain pour des terroristes que soutient ce Cheval de Troie à la Knesset.
Photo Hadas Parush / Flash 90