Le parti Bleu-Blanc a une nouvelle fois montré son pouvoir de nuisance au sein du gouvernement, malgré sa faible représentation à la Knesset face au Likoud.
Avant le vote d’une loi instaurant des limitations dans les manifestations durant le confinement total, le Likoud avait introduit dans le texte un amendement demandant à ce que les restrictions de manifestations à 1 km du domicile ne prennent pas fin à l’issue du confinement total mais restent encore en vigueur lors du confinement partiel. Opposition catégorique de Bleu-Blanc qui a menacé de ne pas voter la loi à la Knesset si le Likoud ne retire pas son amendement. Ce qui a été fait.

L’ancien Premier ministre Ehoud Barak qui soutient activement les manifestations d’anarchistes anti-Netanyahou au mépris de la santé publique a une nouvelle fois tenu des propos inconsidérés : « Un dictateur est quelqu’un qui est capable de déclarer l’état d’urgence. Binyamin Netanyahou envisage de décréter l’état d’urgence pour pouvoir supprimer les manifestations, car il sait que ces manifestations vont l’éliminer. Il est donc indispensable que les manifestations ne cessent pas car il serait impossible de les renouveler. En cas d’état d’urgence, celui-ci ne prendra pas fin ».
Ehoud Barak a nié participer au financement de ces manifestations mais a reconnu les aider par divers moyens, notamment en contactant des personnes et organisations susceptibles de les financer. Une activité des plus cruciales en cette période.
Photo Olivier Fitoussi / Flash 90