Les habitants d’Amona, près d’Ofra, dont les maisons risquent d’être détruites sur ordre de la Cour suprême, ont manifesté mardi soir à Jérusalem. Cette mesure vise quarante habitations.
La députée Shouli Mouallem, cheffe du groupe parlementaire du parti Habayit Hayehoudi, qui a présenté un projet de loi à la Knesset visant à régulariser le statut d’un certain nombre de localités de Judée-Samarie, était présente. Elle a affirmé qu’il existait encore des solutions pour résoudre la question.
Le président du comité d’action d’Amona, Avih’aï Boaron, a expliqué le but de la manifestation : « Nous sommes venus devant la Knesset pour demander aux députés et au Premier ministre de régler le problème d’Amona. Il n’est pas imaginable qu’on puisse ainsi déraciner de leur maison deux cents enfants qui sont nés à Amona ces vingt dernières années. Nous n’accepterons aucune relocalisation ni la moindre évacuation ».
D’autres personnalités se sont déplacées pour soutenir les manifestants : le vice-ministre de la Défense, Rav Eli Ben-Dahan, et les députés Nissan Smoliansky et Betsalel Smoutrich, du parti Habayit Hayehoudi.
Le Rav Ben-Dahan, qui représentait le gouvernement, a déclaré que ‘plusieurs options juridiques étaient examinées à l’heure actuelle pour tenter de trouver une solution permettant à la localité de ne pas être déplacée et même de se développer’. Il a ajouté : « Dans notre formation politique, nous espérons que le gouvernement adoptera l’une d’entre elles. La localité d’Amona existe depuis de longues années et nous sommes retournés sur la terre d’Israël pour y rester ».
