Le premier tour des élections présidentielles a confirmé les sondages : Marine Le Pen, la représentante de l’extrême-droite, et le candidat centre-gauche Emmanuel Macron, se feront face au second tour. La divulgation des affaires liées au candidat de la droite, François Fillon, vainqueur quasi-certain des élections jusque-là, l’ont rejeté à la troisième place, éliminé.
Qui est Emmanuel Macron, la nouvelle étoile filante dans le ciel de la politique française ?
L’année dernière, alors que la popularité de François Hollande était telle qu’il ne pouvait décemment pas se représenter, a germé l’idée de promouvoir un remplaçant, étoffé de l’étiquette « centre-gauche », et démarqué, formellement, du PS. Les résultats de la primaire, contraignant de présenter Benoît Hamon, branche gauche de la gauche, sans aucune chance de victoire, a confirmé la justesse de cette opération. Macron a été ministre de l’Économie dans le gouvernement de Valls ; jeune énarque de 40 ans, ancien banquier chez Rothschild, il a monté le mouvement En Marche !, qui de manière surprenante a reçu dès ses débuts la bénédiction de Hollande.
Les positions de Macron vis-à-vis d’Israël sont classiques pour un politicien français. Il soutient la solution dite des « deux États » : « La sécurité d’Israël est pour nous un principe intangible, de même que la légitimité de l’État palestinien. Nous devrons rechercher les conditions d’une paix juste et durable, qui permette aux deux États de coexister en sécurité ». Lors d’une visite au Liban, il s’est clairement exprimé contre le mouvement du BDS, et contre la reconnaissance unilatérale d’un État palestinien par la France.
Les sondages pour le deuxième tour le donnent largement en tête – avec environ deux-tiers des voix. Sauf événement gravissime de dernière minute, Macron sera le prochain président des Français. Le Pen sera sans doute satisfaite de sa deuxième place – avec un score environ deux fois supérieur à celui de son père aux élections de 2002.
Dès le lendemain des résultats, Marine Le Pen a commencé à attaquer Macron sur ses positions problématiques au sujet du mondialisme et surtout de l’immigration. En effet, le candidat d’En Marche! a porté son soutien à Angela Merkel dans sa politique d’accueil massif de migrants, et a déclaré voir dans les migrants politiques une « opportunité économique » pour la France, tout en s’opposant aux migrants mus par des motifs économiques. Le Pen l’attaquera aussi probablement sur d’autres sujets délicats, et en particulier sur les zones sensibles et les zones de non-droit, soumises à la pègre et aux islamistes. La solution qu’il évoque à ce problème, une relance économique de ces zones, semble utopique.
Mais face à une union de la droite à la gauche contre Marine Le Pen, ces efforts ont peu de chances d’aboutir. Quand on se rappelle qu’elle a déresponsabilisé la France de la déportation des Juifs durant la deuxième guerre mondiale, et que des cadres de son parti ont pris des positions antisémites sans en être expulsés pour autant, on se réjouit du futur vote des Français pour Macron. Les Juifs de France feront bien aussi de faire barrage à Marine Le Pen.
Mais il faut s’attendre dans les cinq ans à venir à la continuation de la politique défaillante de la gauche, avec en prime, une vague d’immigration problématique.
Si c’est le genre de grenouilles que les Français aiment consommer, … bon appétit !
Ephraïm Herrera est docteur en histoire des religions, diplômé de la Sorbonne et a publié « Les maîtres soufis et les peuples du livre » aux Éditions de Paris, ainsi que « Le djihad, de la théorie aux actes » et les deux tomes des « Étincelles de Manitou » aux éditions Elkana.
je trouve cet article tout à fait irresponsable et prétentieux!