La directrice-générale de l’organisation féminine « Shovrot Shiviyon », Naama Zerbib, a exprimé sa stupéfaction face à la teneur des débats qui ont lieu au sein de la commission parlementaire du Statut de la femme, présidée par Aïda Touma-Suleiman. Elle a d’abord rappelé que depuis quelques années, s’instaurent une idéologie et une terminologie bien précises liées à un féminisme radical dans tous les domaines. Mais surtout, souligne-t-elle après une séance tenue lundi à la suite de laquelle elle s’est dit « choquée », elle a le sentiment que cette commission est moins celle de la promotion du statut de la femme que celle de la « promotion de la Palestine ».
Lors de cette séance, explique-t-elle, presque toutes les intervenantes étaient des femmes arabes (invités par la présidente) qui n’ont pas parlé des droits des femmes mais ont attaqué l’Etat d’Israël. Les termes employés par les intervenantes qui se définissaient toutes comme « Palestiniennes » étaient « militarisme », « racisme », « lutte contre l’occupation » etc. La présidente Touma-Suleiman elle-même s’y est allée en déclarant que « ls sort de la femme juive est liée à la libération de la femme palestinienne ».
Naama Zerbib dresse un triste constat : « Les sujets qui dominent au sein de cette commission ne sont pas liés au genre mais au nationalisme ». Tout comme le reste de ce qui se passe dans le pays, la directrice-générale de « Shovrot Shiviyon » avertit : « Nous devons ouvrir les yeux face à ce qui se déroule sous nos yeux. La présidente de la commission du Statut de la Femme, Aïda Touma-Suleiman, utilise cette commission pour changer les réalités sur le terrain et promouvoir l’Etat de Palestine ».
L’organisation féminine « Shovrot Shiviyon » entend défendre les droits des femmes mais en tenant compte des particularités et spécificités de la nature féminine, en opposition aux courants féministes de gauche qui entendent effacer les différences entre hommes et femmes.
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