L’union entre Habayit Hayehoudi et le Ihoud HaLeoumi n’est pas encore chose faite. Les deux composantes sionistes religieuses, qui n’ont pourtant que peu de chances de passer la barre si elles se présentent séparément, n’ont toujours pas réussi à s’entendre malgré un accord qui semblait avoir été conclu après plusieurs heures de réunion entre les deux délégations.
Si l’on en croit Betzalel Smotritch, c’est Raphy Peretz, le nouveau président de Habayit Hayehoudi qui aurait fait volte-face après leur rencontre de jeudi dernier et lui aurait téléphoné juste avant Shabbat pour lui faire part de sa décision.
La base de l’accord comprenait notamment la place de n°1 de la liste accordée à Raphy Peretz et en contrepartie, le Ihoud HaLeoumi aurait la prérogative de choisir en premier un poste ministériel dans un gouvernement. Par ailleurs, il y aurait égalité entre les deux composantes pour la liste des candidats ainsi que dans les instances du parti.
Selon Betzalel Smotritch, Raphy Peretz, après concertation avec ses proches, aurait finalement décidé d’annuler cet accord et de revenir à sa position de départ: Habayit Hayehoudi est la composante la plus importante du sionisme religieux et doit donc être représentée de manière plus favorable.
C’est donc l’impasse dans les négociations alors que la date de fermeture des listes approche.
Dimanche matin, le député Motti Yogev a tenté de dédramatiser la situation tout en apportant son soutien à la position de Rapy Peretz: “Habayit Hayehoudi sous la présidence de Raph Peretz s’est relevée et se reconstruit comme étant la maison-mère du sionisme religieux dans toutes ses tendances”.
Le député a appelé les deux parties à poursuivre les pourparlers pour arriver à un accord indispensable afin de ne pas faire perdre de nombreuses voix de droite.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90