En avril dernier, l’Unesco avait suscité une vague de protestation en Israël et au sein des institutions juives dans le monde lorsque son comité directeur adoptait, sous l’impulsion de l’Autorité palestinienne, une résolution stipulant qu’il n’y avait ‘aucun lien entre le Mont du Temple et le peuple juif’.
Cette fois, ce même comité va encore plus loin : il s’apprête en effet à voter dans la journée, soutenu par une majorité qui lui est déjà acquise, le même type de décision scandaleuse visant cette fois le Kotel ou Mur occidental alors que tout le monde sait qu’il est le seul et unique vestige du Bet Hamikdash et qu’il appartient sans conteste au patrimoine juif.
A l’époque, le directeur général du ministère des Affaires étrangères Dore Gold avait vivement protesté, écrivant notamment dans sa réaction qu’Israël ‘protégeait la liberté de culte pour toutes les religions, judaïsme, christianisme et islam, contre tous ceux qui tentaient d’embraser le Proche-Orient’.
Il avait ajouté : « Pendant que des Islamistes détruisent des sites historiques en Syrie et en Irak, la résolution que l’Unesco s’apprête à adopter est inacceptable et déconnectée de la réalité ».
Cette fois encore, Israël tente de faire échouer cette tentative en se tournant vers le plus grand nombre possible d’Etats, sur les 58 membres qui doivent se réunir dans la journée. Mais ces efforts, semble-t-il, ne porteront pas leurs fruits étant donné que les Etats arabes sont déterminés à faire passer cette résolution. Il est important de souligner malgré tout qu’elle n’aura aucune influence effective sur le terrain même si elle risque, à l’avenir, de porter atteinte à Israël.