Le Hezbollah a confirmé que l’un de ses principaux chefs, Mustapha Badr A-Din a été tué lors d’un bombardement en Syrie, mais n’en attribue pas encore la responsabilité à Israël même si certains médias arabes le font. Les informations sont encore floues pour savoir s’il a été tué lors d’un bombardement aérien, par un missile ou lors de tirs d’artillerie.
Mustapha Badr A-Din était considéré comme le chef opérationnel actuel du Hezbollah. Il était le beau-frère et successeur d’Imad Moughnyeh, éliminé à Damas en février 2008 et il avait participé a presque toutes les opérations “militaires” de l’organisation terroriste depuis sa création. Il était responsable de nombreux attentats perpétrés dans le monde et était également le commanditaire de l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafik Al-Hariri. Pour cela, sa tête était mise à prix par la justice internationale. Il avait également été condamné à mort au Koweït pour une série d’attentats perpétrés dans ce pays en 1983 mais avait réussi à s’évader de prison au moment de l’invasion du pays par les troupes irakiennes de Saddam Hussein.
Le général (rés.) Yaakov Amidror, ancien conseiller à la Sécurité nationale a indiqué sur Galei Tsahal que “la disparition de Mustapha Badr A-Din est une bonne chose pour Israël sans que cela soit forcément Israël qui se trouve derrière cette élimination”. Il a rappelé que le Hezbollah a beaucoup d’ennemis en Syrie.
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