La commission européenne réunie à Bruxelles a confirmé officiellement, lors de ses consultations hebdomadaires, la publication d’un texte comprenant ses directives sur l’étiquetage des produits israéliens provenant de Jérusalem-Est, du plateau du Golan, et des implantations de Judée-Samarie.
Jusqu’au dernier moment, des délégués israéliens ont tenté de faire reporter cette publication par voie diplomatique. Ils ont eu des entretiens avec des ministres des Affaires étrangères de plusieurs Etats européens et ont pris contact avec des élus américains auxquels ils ont demandé d’exercer des pressions pour que cette décision ne soit pas appliquée. A présent, Israël étudie les moyens d’engager une action contre cette mesure.
La semaine dernière, la vice-ministre des Affaires étrangères Tsippi Hotovely (Likoud) a tenté de faire annuler ce processus au cours d’un voyage qu’elle a effectué dans plusieurs pays d’Europe. Lors de ce déplacement, elle a clairement indiqué qu’Israël dénonçait avec vigueur cet étiquetage et ne le laisserait pas passer sans réagir.