Dans une longue interview accordée au site Walla, Benny Gantz a prononcé deux « nons » catégoriques: non à une coopération avec la Liste arabe unifiée mais non aussi à un gouvernement d’union avec un Likoud dirigé par Binyamin Netanyahou!
Par contre il n’a pas exclu de téléphoner à Abou Mazen « pour voir comment faire avancer le Plan Trump » et « ne pas rater une occasion historique » mais il a refusé de préciser s’il serait prêt à aller à Ramallah pour rencontrer le chef terroriste. « Ce n’est pas moi qui choisit qui est en face de moi mais je me débrouille avec celui qui est en place. Je saurai faire avancer les choses avec les Palestiniens », a-t-il rajouté avec une assurance quelque peu prématurée.
Il a répété qu’il est en faveur de l’extension de la loi israélienne sur la vallée du Jourdain et d’autres territoires…mais seulement « en concertation avec la communauté internationale »!!
Dans le volet politique, Benny Gantz a une nouvelle fois assuré qu’il n’aura pas besoin des députés arabes pour former un gouvernement. Il entrevoit un gouvernement dirigé par un « grand parti Bleu-Blanc, un Likoud débarrassé de Binyamin Netanyahou, la liste de gauche Avoda-Gesher-Meretz et Israël Beiteinou car Avigdor Lieberman a assuré qu’il n’y aura pas de 4e élection ». Il a rajouté qu’au Likoud, « on a compris que l’ère Netanyahou est finie ».
Un brin optimiste…
Le Premier ministre a réagi en accusant le président de « menteur » car il sait très bien que sans la Liste arabe unifiée il n’a pas de gouvernement.
De son côté, Amir Peretz a dénoncé l’expression « grand parti Bleu-Blanc » en rappelant que les dernières élections ont prouvé que c’est le bloc qui compte et non le parti. Il a « conseillé » à Benny Gantz de prendre des voix à droite plutôt que de vouloir grandir au détriment de la liste de gauche.
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