Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (BCAH) qui a pourtant l’habitude d’être très critique envers Israël dément les accusations formulées par le Hamas et qui sont à la base de sa décision de suspendre la libération des otages.
En effet, le Hamas a fait cette annonce en prétendant qu’Israël ne laissait pas entrer la quantité d’aide humanitaire prévue dans l’accord. Or, le BCAH confirme que depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu la quantité d’aide humanitaire a considérablement augmenté même s’il précise qu’il ne s’agit »que d’une goutte d’eau dans l’océan » tant la Bande de Gaza est en ruines.
Selon les chiffres officiels, Israël se tient parfaitement à l’accord: 13800 camions d’aide humanitaire sont entrés dans la Bande de Gaza soit 600 par jour.
Concernant l’accusation du Hamas selon laquelle Israël empêche la livraison de tentes et de caravanes, là aussi les faits prouvent le contraire: Israël a donné son accord mais les médiateurs n’ont toujours pas livré ces marchandises.
En outre, le Hamas accuse Israël d’avoir violé l’accord en tirant sur des Gazaouis dans différents endroits de la Bande de Gaza. Tsahal rapporte qu’il s’agissait de tirs d’éloignement pour justement s’assurer de la bonne application du cessez-le-feu par la partie gazaouie.
Enfin, le Hamas prétend qu’Israël retarde le retour des habitants dans le nord de la Bande de Gaza alors que l’armée israélienne s’est totalement retirée de l’axe Netsarim, comme prévu par l’accord, et plus d’un demi-million de Gazaouis sont déjà retournés dans le nord de la Bande de Gaza depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.