L’institution UNRWA, créée exclusivement pour les « réfugiés » arabes palestiniens est aujourd’hui en très grande difficulté financière, ce qui n’est pas une mauvaise chose. Cette agence de l’ONU créée en parallèle du Haut-commissariat aux Réfugiés – qui s’occupe de tous les autres réfugiés du monde – a largement dérogé à sa mission. Elle est devenue avec les années une machine à sous pour les Arabes palestiniens, une couverture pour la propagande antisémite qui sévit dans les écoles qu’elle gère et un obstacle principal à la disparition des camps de ‘réfugiés’ dans lesquels les pays arabes ont parqué leurs « frères palestiniens ».

L’arrivée de Donald Trump au pouvoir a changé la donne et au mois de janvier, le président américain a annoncé que les Etats-Unis vont réduire de manière conséquente leur aide à l’UNRWA à cause du disfonctionnement chronique de cette agence. On parle d’un montant de 250.000 millions de dollars en moins par année. Pour reprendre son aide, Washington exige des réformes en profondeur dans cette institution, ce que refusent évidemment l’Autorité Palestinienne et le Hamas qui veulent préserver leur vache à lait, continuer à empoisonner l’esprit de leur jeunesse sous couvert de « programmes scolaires » quand ce n’est pas utiliser les écoles et locaux de l’UNRWA pour entreposer des armes ou en faire des bases de tirs de roquettes.

Les résultats de la décision américaine commencent à se faire sentir puisque mille employés de l’UNRWA à Gaza ont reçu mercredi matin une lettre de licenciement. Cette décision provoque de forts remous. Des manifestants se sont rassemblés devant le siège de l’UNRWA à Gaza, l’un d’eux tentant même de s’immoler par le feu. Le représentant des employés de l’UNRWA à Gaza a lancé un mot d’ordre de grève et a averti que la colère des employés limogés risque de se transformer en explosion sociale si la décision de licenciement n’est pas annulée. Pour l’instant, le Commissaire général de l’UNRWA, Pierre Krähenbühl ne veut rien entendre.

En réaction à la décision américaine, certains pays ont volé au secours de l’UNRWA (et du Hamas) et se sont proposés de combler quelque peu le déficit causé en augmentant leur aide annuelle. C’est le cas de la Grande-Bretagne, après la visite du prince William, et de pays comme le Qatar, le Canada, la Suisse, la France, la Turquie, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, le Mexique, la Corée du Sud, la Slovaquie ou l’Inde. Mais leur effort n’arrive de loin pas à combler ce que les Etats-Unis ont coupé.

Le coordinateur spécial de l’ONU pour le processus de paix au Moyen-Orient, Nikolaï Mladenov a donc décidé de s’adresser directement au gouvernement américain pour qu’il revienne sur sa décision. Il a indiqué que l’UNRWA a besoin urgemment de 217 millions de dollars pour pouvoir entamer la rentrée scolaire qui approche avec l’arrivée de 526.000 élèves. L’ancien chef du gouvernement bulgare ne craint pas le ridicule lorsqu’il indique que la stabilité de l’UNRWA est garante de la stabilité sur le terrain dans la région. C’est au contraire cette agence de l’ONU qui est en partie à l’origine de la perpétuation du conflit et de la formation de générations successives de jeunes pleins de haine aveugle et de velléités au terroristes.

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