L’ONG Regavim, fondée en 2006 par Yehouda Eliahou et l’actuel député Bezalel Smotrich (Habayit Hayehoudi) s’est adressée lundi matin au Premier ministre Netanyahou pour lui demander de faire appliquer la loi contre les constructions illégales financées par l’Union européenne en Judée-Samarie en ordonnant leur destruction.
L’appel de Regavim fait suite à la décision prise par Netanyahou de cesser tout contact avec les institutions européennes et leurs représentants en raison de leur politique d’étiquetage des produits israéliens.
Ces dernières années, les membres de Regavim suivent de façon régulière les chantiers lancés par l’UE pour l’Autorité palestinienne dans la zone C, c’est-à-dire sous contrôle israélien.
D’après des documents officiels, depuis 2009, l’Union européenne aurait construit des centaines d’habitations, essentiellement dans la région de Maalé Adoumim, et financerait des projets pour un montant de plusieurs centaines de millions d’euros dans le cadre de son soutien à l’AP bien qu’il s’agisse d’activités totalement illégales interdites par la loi israélienne et le droit international. Cette activité va à l’encontre des accords internationaux qu’elle a elle-même signés.
A Regavim, on commente ainsi la situation : « D’une main, l’Union européenne procède à l’étiquetage des produits israéliens d’une façon qui rappelle des époques sombres, et de l’autre, elle construit illégalement à un rythme effréné en faisant fi de l’Etat d’Israël et de ses lois ». Photo Regavim