Contrairement à ce que les députés arabes israéliens affirment, Israël n’est pas le seul pays qui souhaite se mesurer au bruit que font les appels à la prière musulmane. Au contraire, alors qu’en Israël l’intention est juste de réduire l’intensité des appels dans certains endroits, sous d’autres latitudes la question est de tout simplement interdire totalement ces appels. C’est le cas dans de nombreux pays de tradition chrétienne. On se rappelle qu’en Suisse, un référendum populaire en 2009 avait même interdit la présence de minarets afin de ne pas perturber le paysage traditionnel.
Cette fois-ci c’est la ville d’Amsterdam qui se mesure à ce problème. Lors de la visite du maire de la ville Eberhard van der Laan dans la nouvelle mosquée, les responsables de la communauté musulmane lui ont fait la demande de pouvoir lancer des appels depuis le minaret de 42 mètres qui surplombe le bâtiment. Les habitants du quartier ainsi que des membres du Parti de la Liberté de Geert Wilders, troisième formation politique du pays, ont vigoureusement protesté contre cette éventualité. La municipalité a donc rejeté la demande de la communauté musulmane arguant qu’il s’agissait d’un accord conclu au moment de la construction du bâtiment.
Le journal Het Parool qui paraît à Amsterdam a raconté l’évolution de la situation, qui montre comme partout les revendications rampantes des communautés musulmanes. En 2005, lorsque la construction de la mosquée a commencé, la communauté musulmane avait accepté le principe de l’abstention d’appels à la prière afin de préserver le calme du quartier. Mais ce n’était que reculer pour mieux sauter. La demande d’appels des muezzins a été faite après onze ans, mais la municipalité a eu la sagesse de refuser catégoriquement. Mais les responsables musulmans n’abandonnant pas la partie et souhaitent désormais”entrer en pourparlers avec les habitants du quartier”…
La Westermoskee d’Amsterdam est la plus grande des Pays-Bas. Elle s’étend sur 800 m2 et eut accueillir 1.700 fidèles.
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