La nette politisation du travail d’Aïda Touma-Suleiman (Liste arabe unifiée) en tant présidente de la Commission pour la promotion du Statut de la Femme n’est plus à démontrer. Cette députée arabe utilise son poste (qu’elle n’aurait jamais eu dans un pays arabe!) pour suivre un agenda idéologique bien précis, comme les autres députés de la Liste arabe, qui est la lutte contre l’Etat d’Israël comme Etat juif. Elle a déjà à son actif des décisions révoltantes, comme celles de ne pas prêter attention aux jeunes filles ou femmes soldates qui subissent du harcèlement ou des agressions sexuelles ou encore de ne pas permettre à des femmes agressées par des Arabes de témoigner devant sa commission.
Cette fois-ci, Aïda Tumah-Suleiman se trouve dans un dilemme: comment se ranger du côté de ses amis bédouins, dont certains sont polygames, au moment où le gouvernement a décidé de prendre sérieusement en main le phénomène de la polygamie en secteur arabe et bédouin, et compte faire voter une loi d’interdiction?
Celle qui est censée lutter pour les droits des femmes a vite choisi: l’idéologie et la politique avant la déontologie. Dans un twitt elle écrit: “Maintenant précisément, Bibi?? Entre les enquêtes qui vous concernent, la loi d’annexion que vous préparez et les destructions de maisons (arabes), vous trouvez encore le temps de vous rappeler la question de la polygamie?? Très impressionnant!”
Les femmes arabes et bédouines qui vivent ces situations apprécieront la célérité avec laquelle la présidente de cette commission tente de protéger leurs droits.
Photo Hadas Parush / Flash 90