Il y a six mois, les habitants de Carmei Tzour (Goush Etzion) découvraient avec stupeur qu’une synagogue avait été profanée et des livres incendiés avec intention criminelle sur un bûcher. Il ne s’agissait pas de n’importe quelle synagogue mais d’un lieu de prières édifié à la mémoire des trois adolescents assassinés en été 2014.
Le Premier ministre avait alors solennellement promis que “les responsables de cet acte de haine seraient retrouvés et jugés” et il avait appelé la communauté internationale à condamner cette profanation de synagogue.
De même, le président de l’Etat Reouven Rivlin avait exprimé son horreur face à la vue de livres brûlés qui rappelait d’autres époques, et avait mis en contraste la lâcheté et l’immoralité des terroristes avec le combat en faveur de l’unité et de l’amour du prochain mené par les familles des trois adolescents. Lui-aussi avait promis que les auteurs seraient rapidement retrouvés et mis sous les verrous.
La police sait que les criminels sont issus de la ville voisine de Halhoul mais curieusement, six mois après, aucun suspect n’a encore été arrêté et on ne sait même pas si des interrogatoires ont déjà eu lieu.
Etrange attitude lorsque l’on sait que le moindre graffiti stupide sur les murs d’une mosquée entraîne très rapidement des arrestations de suspects juifs ainsi que des mises en détention administrative.
Photo Sécurité Carmei Tsour