A deux jours de la rencontre à Vienne entre les parties signataires des accords du même nom, la chaîne libanaise Al-Mayadeen, proche du Hezbollah cite une source diplomatique iranienne qui prévient : « Les délégués américains qui viendront à cette réunion retourneront à Washington les mains vides si les Etats-Unis n’annoncent pas la levée de toutes les sanctions sans exception ». Lors de cette rencontre chapeautée par les pays signataires européens aucune négociation bilatérale n’est pas prévue entre délégués américains et iraniens.
Samedi, le ministre iranien des Affaires étrangères Muhamad Zarif avait réaffirmé que son pays refuse catégoriquement une levée graduelle des sanctions américaines. De manière assez (faussement) naïve, son homologue français Jean-Yves Le Drian, lors d’une entretien avec lui, a demandé que l’Iran « se montre constructif dans les discussions qui vont s’engager » et « s’abstienne de toute violation supplémentaire de ses engagements actuels dans le domaine nucléaire susceptible de porter atteinte à la dynamique de reprise de discussions »…
Autant de temps encore gagné par la République islamique.
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