A l’initiative de la mairie de Jérusalem, en partenariat avec Qualita et l’Agence Juive, un salon de l’alya pas comme les autres s’est tenu à Paris et alentours, au mois de novembre.
Un nouveau souffle
La mairie de Jérusalem voit l’alya de France comme une de ses priorités. Ainsi le maire Moshé Léone, assisté de Pini Glinkewitz, son directeur du département alya, a décidé de lancer un nouveau projet. L’idée était d’organiser, à Paris, des rencontres individuelles entre les candidats à l’alya et des professionnels des différents domaines importants dans cette démarche.
La mairie a fait appel à Qualita pour organiser ce salon, en particulier à son service emploi, dirigé par Eva Cohen.
Pini Glinkewitz nous explique l’originalité du projet : »Pour la première fois, des spécialistes francophones de la mairie pour l’éducation, l’intégration, les services sociaux et même le handicap, se sont rendus en France pour parler en tête à tête avec les potentiels olim ».
Qualita, de son côté, a aussi fait le déplacement avec les cadres de son service emploi, entreprenariat et reconnaissance de diplômes.
Sur place, l’Agence Juive, avec son directeur Ouriel Gottlieb et son adjoint Benjamin Touitou, a tout organisé et sécurisé. Un accompagnement professionnel, un personnel à l’écoute, qui a permis de concrétiser définitivement ce projet.
Près de 250 rendez-vous avaient été pris dans quatre lieux différents : Créteil, Boulogne, le 19e arrondissement et les locaux de l’Agence Juive. « Nous avons rencontré toutes les nuances du judaïsme français », résume Eva Cohen, »notre présence leur a permis d’économiser un ou deux voyages d’études en Israël ».
En effet, les personnes présentes ont pu obtenir des réponses précises et concrètes. »Et qui plus est, contrairement aux salons classiques, nous avons consacré au moins 30 minutes à chaque personne », souligne Pini.
Ce salon a donc été exceptionnel dans sa forme mais aussi dans son fond et sa durée. Les professionnels de la mairie et de Qualita sont restés une semaine sur place, avec une équipe imposante, rendant ainsi l’information accessible et au plus près de ceux qui en ont besoin.
Le début d’un processus
Aussi bien Eva Cohen que Pini Glinkewitz nous expliquent qu’il est difficile à l’issue de cette semaine, de dire avec certitude s’il aura été le déclic pour la concrétisation de l’alya. En revanche, Eva nous assure qu’il s’agit bien du »début d’un processus. Nous leur avons donné les outils pour oser se lancer. Nous sommes venus avec un message important : l’alya se prépare. Et ils savent désormais qu’ils ne sont pas seuls dans cette préparation. Ils ont l’idéal, nous leur avons montré comment le réaliser de façon réaliste et optimale ».
Pour la mairie de Jérusalem, cet événement est une réussite. »Cela participe de notre volonté de donner un meilleur service aux olim de France. Beaucoup ont été étonnés de voir le nombre de Francophones au sein de la mairie,
capables de leur apporter des réponses essentielles. Les retours que nous avons eu sont très encourageants ».