Le journal indien « Times of India » a publié cette semaine un article qui explique, qu’à la fin de chaque année de Shmita (jachère juive), il se passe une catastrophe dans le monde. Le journal explique qu’en conséquence, il faut se préparer à la fin de l’année juive début septembre. « ‘Shmita’, une loi issue de la Torah, qui impose le repos des terres agricoles tous les 7 ans, « fait peur aux hommes d’affaires à travers le monde » écrit dans le journal indien.
La Shmita est la dernière année d’un cycle de sept ans dans le calendrier juif. Cette septième année, même les terres agricoles ne doivent pas être cultivées. Le journal explique que cette septième année peut être particulièrement néfaste. « A l’issue de toutes les années de Shmita, il y a eu d’importantes crises économiques dans le monde »indique le journal indien.
Exemples : Effondrement de la bourse de Wall Street en 1987, catastrophe des tours jumelles le 11 septembre 2001, et aussi la plus grande faillite de l’histoire, celle des « Frères Lehman » et encore, la chute du Dow Jones en 2008.
Plus intéressant encore, la Shmita ne préoccupe pas que les indiens, mais aussi les USA, la Grande-Bretagne et le Japon. Le mot « Shmita » est devenu l’un des plus populaires sur le moteur de recherche. Google. Aux USA et au Canada, on note un intérêt record dans la recherche du mot Shmita sur internet.
Au sein de groupes WhatsApp de « Dallal Street », le Wall Street indien, le mot Shmita est devenu viral. Le sujet sème le trouble à tel point qu’à l’approche du soir de Rosh Hashana, qui aura lieu le 13 septembre « Wall Street et Dallal Street se préparent à faire face à cette date de l’histoire juive » écrit le « Times of India ».
L’un des PDG d’une grande société indienne explique « qu’il est tout simplement impossible d’ignorer la Shmita et de faire comme si de rien n’était ». Selon lui, « l’actuelle crise économique qui secoue la Chine qui a commencé quelques jours après le début du dernier mois de la Shmita en est la preuve ».
par Alexandra Mathiot pour Tel-Avivre
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