Quelques semaines après la ministre Guila Gamliel, c’est l’ancienne ministre Likoud Limor Livnat qui s’est livrée à un mea culpa pour avoir soutenu le désengagement du Goush Katif entrepris par Ariel Sharon.
Livnat, qui s’est retirée de la vie politique avant les dernières élections, était interviewée dans une émission de la chaîne Aroutz 10. Elle a indiqué avoir soutenu le plan d’Ariel Ariel Sharon parce que, cartes en main, il lui avait dit qu’il se réaliserait en trois temps afin de voir d’abord comment réagissent les Arabes de Gaza. « Mais comme d’habitude, il nous a menés en bateau car il a fait exécuter son plan en une seule fois », dit-elle. Elle a cependant reconnu qu’il s’agissait d’une démarche erronée: « J’ai commis une énorme erreur. Je n’aurais pas dû soutenir ce pseudo-compromis qui n’était autre qu’un ‘israbluff' ».
Sur l’insistance des questions du journaliste Raphy Reshef, l’ancienne ministre a supplié: « Ne me faites pas revenir à cette période. Cela rouvre en moi des jours terribles et me rappelle la chose la plus douloureuse et la plus grosse erreur que j’aie faites durant ma carrière politique. A cette époque j’étais dans une situation terrible. Mon ventre et mon coeur se retournaient ».
Comble de l’ironie, le frère de l’ancienne ministre habitait le Goush Katif et fit partie des plus de huit-mille Juifs chassés de leurs demeures. Limor Livnat n’a pas caché que son soutien à la Hitnatkout a causé beaucoup de souffrance à sa famille mais que l’unité et le ciment familiaux ont été les plus forts.
Photo Flash 90
Limor Livnat regrette, 13 ans après …
D’autres comme les méretzeux, les anciens d’Avoda, les Livni ou Olmert restent muets !
On nous avait bassiné des économies que Tsahal ferait en se dégageant du Goush Katif et nord Samarie alors que les Juifs du Goush Katif avaient trouvé le moyen de cultiver des fleurs et des légumes, exportés dans le monde entier, sur une terre ingrate dont les arabes n’avaient jamais rien fait. Les 20 villages Juifs ont été construit sur des terres où aucun arabe ne vivait et se demandaient pourquoi des Juifs avaient choisi de vivre sur cette terre « pourrie » !
Alors, aujourd’hui, combien coute la protection de notre frontière avec les assassins du Hamas ? Aujourd’hui nous continuons à envoyer de l’essence, de la nourriture, des matériaux de construction, des biens de toutes sorte et on reçoit quoi en échange : des kassams et des cerfs volant incendiaires, des accusassions de l’ONU, des condamnations de l’UE, des menaces de l’Iran et des terroristes « falestiniens » !