L’un des grands problèmes d’Israël face à la communauté internationale sur la question de la Judée-Samarie est le manque de clarté sur ses intentions. Les déclarations de la droite au gouvernement sont systématiquement contredites par la gauche, ce qui affaiblit la position israélienne. Mais les choses se compliquent d’autant plus lorsqu’au sein de la coalition, les voix se font discordantes.
Après l’évacuation d’Amona, une partie du Likoud et Habayit Hayehoudi comptent bien faire passer la loi de régularisation lundi à la Knesset. Il s’agit aussi d’une promesse du Premier ministre afin que d’éviter de futurs ‘Amona’. Mais Tsahi Hanegbi exprime son opposition à la loi. Il rejoint ainsi Benny Begin. Au lieu de faire front avec le gouvernement qui devra affronter la Cour suprême sur cette loi, le ministre à la Coopération régionale estime que cette loi n’a aucune chance de passer l’épreuve de la Cour suprême et que dès lors, ceux qui ont promis cette loi aux habitants de Judée-Samarie leur ont menti.
On a du mal à croire que Tsahai Hanegbi est le fils de la passionnaria de la droite israélienne Geoula Cohen et qu’il fut sur les toits de Yamit en 1982 pour empêcher l’évacuation de ce village par Ariel Sharon après les accords de paix israélo-égyptiens.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90
Les exemples abondent, hélas… Benny, le propre fils de Menahem BEGIN, Tsipi, La fille d’un commandant du Le’hi LIVNI, etc. etc.