L’annonce officielle par Sharren Haskel de son départ du Likoud pour rejoindre Gideon Saar pourrait provisoirement « remettre en selle » l’ancien ministre et député druze Ayoub Kara. Ce dernier est le suivant sur la liste du Likoud et pourrait retrouver un siège à la Knesset en attendant les prochaines élections. Placé en 42e position lors des primaires en vue des élections de septembre 2019 il n’était pas entré au parlement.
L’ancien député, proche de Binyamin Netanyahou, exprime toutefois son hésitation entre un retour à la Knesset sans garantie d’être bien placé dans la prochaine liste qui sera issue des primaires ou bien garder sa fonction actuelle de conseiller auprès de l’un des dirigeants des Emirats arabes unis.
Dans un tweet publié mercredi, l’ancien ministre a écrit : « J’annoncerai vendredi si je retourne ou non à la Knesset, à cause des mes activités politiques dans le Golfe et l’établissement d’une paix économique qui m’est si chère. Je remercie les dizaines de milliers de mes sympathisants qui m’ont exprimé leur soutien et m’ont demandé de revenir à la Knesset. Je les aime et je suis fier d’eux ».
Membre de la communauté druze, Ayoub Kara est pourtant un farouche partisan de la Loi de la Nation, qu’une partie de cette communauté conteste. A propos de la séance de la Cour suprême qui s’est tenue mardi à propos des requêtes déposées contre cette loi fondamentale, Ayoub Kara a écrit : « Je demande à la Cour suprême de rejeter sans délai toutes les requêtes contre la Loi de la Nation qui assure le caractère juif et démocratique de l’Etat d’Israël. Sans les Juifs il n’y aurait aucune démocratie au Moyen-Orient. J’avais soutenu cette loi lorsque j’étais ministre et avec mes discussions avec le Premier ministre à propos de cette loi il m’avait promis d’y apporter une modification sur le statut égalitaire des Druzes, des Tcherkesses et des tous les membres des minorités qui effectuent un service militaire dans Tsahal ».
Photo Hadas Parush / Flash 90