Le ministre de la Défense Avigdor Lieberman s’est rendu lundi matin à la base de recrutement militaire Meitav de Tel Hashomer où sont engagés les soldats servant dans les unités d’infanterie de Golani et de Guivati. A son arrivée, il a reçu en cadeau une photo dans un cadre le représentant le jour de son enrôlement.
Répondant aux questions des journalistes, il a tenu avant tout à dire qu’il n’avait pas changé d’avis concernant le procès du soldat Elor Azaria. Et de préciser : « La classe politique, et surtout un ministre, ne doivent en aucun cas décider du sort d’un soldat avant la fin de la procédure judiciaire. Dans tout Etat libre, dans toute société libre et démocratique, une personne est innocente tant qu’elle n’a pas été condamnée ».
Il a présenté les mêmes positions concernant le lieutenant-général Ofek Boukhris : là aussi, Lieberman a indiqué : ‘J’en ai parlé, bien entendu, avec le chef d’état-major mais je pense qu’à ce stade de l’enquête, avant le début du procès, le ministre de la Défense ne doit pas exprimer son avis. Comme dans le cas précédent, j’estime qu’il faut laisser les instances compétentes effectuer leur travail de la façon la plus professionnelle possible. Nous sommes tous conscients qu’il s’agit de destins d’êtres humains ».
Lieberman a par ailleurs soutenu la candidature du Rav Eyal Krim, pressenti pour succéder au Rav Raphy Peretz au poste d’aumônier général de Tsahal. “Je suis certain que le général Eisencott connait bien tous les candidats et comprend les besoins de l’armée et je lui ai donc accordé toute ma confiance ».
Concernant le situation, le ministre de la Défense a déclaré: “Le terrorisme est différent du reste car il n’est pas rationnel. Les terroristes d’Al Qaïda et de Daech vivent pour mourir, on ne peut rien leur proposer. Ils ne veulent rien en échange et aspirent à mourir en ‘martyr’. On ne peut les satisfaire par un processus politique et le Hamas n’est pas différent. A Gaza, on a exécuté des hommes seulement pour faire pression sur les autres ».