Shovrim Shetika (Breaking the Silence) se présente comme une organisation aux buts louables et moraux qui vise à dénoncer les « violations de l’éthique militaire de Tsahal ». Elle bénéficie du soutien appuyé des partis et organisations d’extrême gauche et elle est un interlocuteur recherché et privilégié dans les forums internationaux, alimentant à souhait la haine antisémite et les campagnes de délégitimation et de boycott d’Israël.
Bien que toute personne lucide se rende compte qu’il ne s’agit que d’une façade et que cette organisations est mue par des objectifs politiques, il fallait encore que la démonstration en soit faite de l’intérieur. C’est fait.
Une investigation réalisée par des enquêteurs de l’organisation Ad Kan a permis de prendre en flagrant délit Nadav Weiman l’un des dirigeants de Shovrim Shetika. Ce responsable qui prétend défendre l’éthique a tout bonnement justifié le terrorisme anti-israélien: « S’il y a un Etat qui occupe votre pays, l’endroit où vous habitez, vous avez le droit de combattre l’occupant avec des moyens violents mais seulement contre les soldats et les policiers. Si vous poignardez un soldat à un point de contrôle, il ne s’agit pas d’un acte terroriste »!
Hormis le fait qu’il s’agit de propos abjects traduisant une haine de soi profonde, ces déclarations n’ont absolument aucun lien avec les buts affichés de Shovrim Shetika.
Les deux enquêteurs d’Ad Kan ont réussi à s’infliltrer durant plusieurs mois dans des groupes guidés par cette organisation et ont ramené des témoignages hallucinants sur la manière dont les activistes de Shovrim Shetika nourissent ces groupes – israéliens comme étrangers – de propagande haineuse.
Après la diffusion de ces documents sur la chaîne Aroutz 20, le ministre de la Sécurité intérieure Guilad Erdan a réagi: « Nous voyons aujourd’hui de la manière la plus claire que cette organisation méprisable ne se contente pas seulement de calomnier Tsahal et Israël à l’étranger mais qu’elle justifie également l’assassinat de soldats ou de policiers israéliens! »
De son côté, le ministre de l’Education Naftali Benett, qui connait pourtant bien le problème s’est dit « consterné »: « Je ne pouvais pas imaginer que cela puisse aller aussi loin. En tant que citoyen, en tant que ministre de l’Education, en tant que soldat et officier, je me sens le devoir de servir dans Tsahal et d’aimer mon pays ». Le ministre a rajouté que ces révélations apportent une justification supplémentaire à sa volonté d’inscrire dans la loi l’interdiction pour Shovrim Shetika et des organisations similaires d’intervenir dans les établissements scolaires.
Photo Hadas Parush / Flash 90