La commission des prix commune aux ministères des Finances et de l’Agriculture a recommandé d’augmenter le prix des oeufs de 6.5%.
Les ministres Liberman et Forer ont fait savoir qu’ils s’opposaient à cette augmentation. A la base de cette conclusion, l’augmentation du prix de la nourriture pour les poules, notamment. Depuis 2021, cette recommandation a toujours été refusée par l’échelon politique. Les éleveurs de poule ont donc porté plainte devant la Cour suprême.
Le ministre des Finances a fait parvenir une lettre à la commission dans laquelle il écrit avoir pris connaissance de sa recommandation mais après consultation avec le ministère de l’Agriculture, il a décidé de ne pas la suivre. Il lui demande de revoir sa copie et de revenir vers les ministères avec de nouvelles propositions. Les ministres Liberman et Forer souhaitent également que la commission examine les marges des éleveurs dans la commercialisation des oeufs afin de déterminer si une augmentation du prix de vente couvrirait bien les frais supplémentaires de production et ne s’arrêterait pas dans la poche des grossistes ou des supermarchés.
D’après Liberman, la méthode utilisée par la commission est trop ancienne pour être valable puisqu’elle date de 2003. Il demande de réviser ce façon de calculer.
Notons que le prix des oeufs en Israël est déjà beaucoup plus élevé que dans le reste des pays de l’OCDE. L’autre particularité israélienne est que contrairement à la plupart des pays, en Israël c’est l’Etat qui fixe le nombre d’oeufs produits et il est interdit de dépasser ce seuil, ce qui crée parfois des situations de pénurie lors de périodes où la demande est plus élevée que d’habitude.