Plusieurs sources libanaises ont fait part d’une information intéressante. Lors de la visite à Beyrouth du sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques, il a rencontré l’ancien ministre libanais des Affaires étrangères Gebran Bassil, qui est candidat à l’élection présidentielle prévue en 2002. Ce dernier aurait fair une proposition indédite à l’émissaire américain : si les Etats-Unis le soutiennent pour la présidence du Liban, il s’engage a rompre l’alliance qui lie le Liban au Hezbollah et à l’Iran. Gebran Bassil est président du Courant Patriotique Libre, mouvement chrétien fondé par l’actuel président Michel Aoun. Un courant pas si patriotique ni libre que cela, puisque Michel Aoun, bien que chrétien avait fait allégeance à la Syrie, à l’Iran et au Hezbollah.
Une proposition courageuse et alléchante certes, de la part de gebran Bassil, mais qui pourrait le mettre en danger et lui réserver le sort de l’ancien Premier ministre Rafik Hariri, assassiné en février 2005 par des membres du Hezbollah parce qu’il devenait gênant pour la mainmise chiite sur le Liban.
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