Cela fait des mois que le Hezbollah s’en prend au juge Tarek Bitar et le menace par divers moyens, car l’enquête qu’il dirige sur l’explosion du port de Beyrouth, en août 2004, risque fort de mener vers l’organisation terroriste chiite et des personnalités politiques affiliées. Si Hassan Nasrallah tient tant à voir le juge Bitar démis de son mandat, c’est qu’il a quelque chose à cacher. La grande manifestation de jeudi ainsi que la marche vers le palais de Justice ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase parmi les opposants au Hezbollah, de plus en plus nombreux.
Ce n’est pas tous les jours que le Hezbollah se retrouve en position d’agressé, mais paradoxalement, cette nouvelle situation créée en plein marasme politique et économique pourrait servir les intérêts de l’organisation terroriste et de son suzerain iranien. En effet, les scènes qui se sont déroulées jeudi dans les rues de Beyrouth pourraient mettre fin à l’enquête ou en tout cas la freiner sérieusement, au grand dam des familles de plus de 200 victimes. Par ailleurs, des actes de vengeance de Chiites ne sont pas exclus, notamment contre les Forces libanaises, milice chrétienne désignée par le Hezbollah comme étant à l’origine des tirs. Cette nouvelle donne va également peser sur le nouveau gouvernement libanais récemment mis en place sous la direction du Premier ministre Najib Mikati, après un an de vide.
Et plus la situation se dégradera au pays du Cèdre, plus l’Iran et le Hezbollah pourront resserrer leur emprise sur le pays, ce qui concerne grandement l’Etat d’Israël.
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Cette nouvelle donne va surtout peser sur le gvt israélien ! à moins que MACRON avec ses petits bras musclés décide de s’en charger
“l’explosion du port de Beyrouth, en août 2004”, c’était en août 2020, à rectifier svp.