Pour la première fois depuis huit ans, l’ayatollah Khamenei a dirigé personnellement les prières du vendredi à Téhéran. Il a tenu à le faire afin de remobiliser l’opinion face à la vague de manifestations qui a suivi le drame de l’avion ukrainien et les vaines tentatives du régime de nier sa responsabilité durant les premiers jours qui ont suivi. Lors de ces manifestations de très nombreux jeunes avaient osé clamer « Khamenei dictateur! », « Khamenei démission! » et même « Mort à l’ayatollah Khamenei! »
Lors de son intervention devant une foule acquise, l’ayatollah a entre autres dénoncé les (faibles) pressions européennes sur l’Iran, avertissant que « personne n’arrivera à faire plier le genou à l’Iran » et il a évoqué l’élimination du général Qassem Suleiman, déclarant – sans rire – que la Force Quds qu’il commandait devrait être reconnue comme « organisation humanitaire sans frontières »…
Les deux derniers mots sont exacts…
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