Le propriétaire de la célèbre chaîne de supermarchés a décidé de poursuivre en justice la commission des droits de l’homme de l’Onu après que cette dernière ait publié une “liste noire” de 112 entreprises qui sont présentes dans les territoires libérés en 1967 parmi elles 94 juives et 18 internationales.
Selon la définition scélérate de la commission de l’Onu, ces entreprises “contribuent à la violation des droits de l’homme des Palestiniens” en Judée-Samarie, sur le Golan et dans les parties de Jérusalem libérées en 1967. L’objectif de cette “liste noire” étant d’entraîner un boycott de ces entreprises ou de leurs produits.
Rami Lévy, par l’intermédiaire de l’organisation juridique Shurat HaDin, réclame 280.000 shekels de dommages et intérêts pour diffamation. Dans le dossier présenté par l’homme d’affaires, il affirme avec raison que non seulement son supermarché situé dans le Goush Etzion ne viole pas les droits des “Palestiniens” mais qu’il s’agit au contraire d’un lieu où Juifs et Arabes, employés comme clients, vivent en parfaite entente et en totale égalité de droits. Il rappelle aussi que ses employés arabes perçoivent un salaire et des conditions sociales bien supérieurs à celui perçu par les employés des supermarchés dans les zones contrôlées par l’Autorité Palestinienne. De manière générale, explique Rami Lévy, les entreprises mentionnées dans cette liste emploient Juifs comme Arabes, sans discrimination, et rappelle qu’un boycott porterait atteinte à la situation économique de ceux-là même que la commission des droits de l’homme prétend défendre.
La question qui se posait toutefois était de avoir s’il était possible d’attaquer ainsi en justice une agence de l’Onu, qui normalement jouit d’une immunité. Shurat HaDin a trouvé la brèche en constatant que seules les entreprises appartenant à des Juifs étaient mentionnées dans la “liste noire” alors que des entreprises tenues par des citoyens arabes israéliens ne l’étaient pas. Une mesure discriminatoire antisémite qui viole la charte de l’Onu mais qui apparemment ne dérange pas spécialement cette commission des droits de l’homme sauf des Juifs.
Décidé à faire un exemple, Rami Lévy a déclaré : “Je crois à la coexistence authentique. Toutes celles et ceux qui travaillent dans notre chaîne sont employés sur une base totalement égalitaire, sans distinction de religion, race ou nationalité, avec égalité des droits et conditions trois fois supérieures à la moyenne en cours dans l’Autorité Palestinienne, et nous poursuivrons cette politique”.
Pour Nitzana Darshan-Leitner, présidente de “Shurat HaDin”, la “Liste noire” de l’Onu n’est qu’une “nouvelle calomnie qui reflète ce qu’est réellement cette commission des droits de l’homme de l’Onu, qui est raciste, obscurantiste et partiale. Ce n’est pas elle qui fixera les frontières de l’Etat d’Israël”.
(ndlr : le rédacteur de cet article peut témoigner de la véracité des propos tenus par Rami Lévy, étant lui-même un client régulier du supermarché du même nom dans le Goush Etzion, exemple de cette coexistence qui gêne tant la commission des droits de l’homme).
Photo Flash 90
Il faudrait que les 111 autres sociétés attaquent cette instance de l’ONU.
En tous cas, les Rami Levy de Jérusalem exercent une discrimination positive ; la très grande majorité des employés y sont arabes.
L’ONU préfère des palestiniens au chômage (sans indemnitté) que des palestiniens qui travaillent avec un bon salaire.
C’est l’ONU qui « contribue à la violation des droits de l’homme des Palestiniens »
N’oublions pas que pendant la seconde guerre mondiale, les propriétaires juifs de magasins ont l’obligation d’apposer sur leurs devantures une affichette jaune portant l’inscription « Judisches Geschäft – Entreprise juive ». Avis du préfet de police en application de l’ordonnance allemande du 18 octobre 1940.