Noa Argamani, l’une des otages libérée de captivité par Tsahal lors de l’opération Arnon en juin 2024, vient d’être désignée comme l’une des 100 personnes les plus influentes au monde par le prestigieux magazine TIME. Cette reconnaissance souligne son rôle d’ambassadrice officieuse de la cause des otages encore détenus à Gaza. Elle a notamment saisi l’occasion de s’exprimer à l’ONU et de rencontrer les présidents Biden et Trump.
Dans un hommage émouvant publié dans le magazine, Douglas Emhoff, époux de l’ancienne vice-présidente américaine Kamala Harris, a écrit que « son histoire est devenue un symbole mondial de la résilience juive – et de l’espoir ».
« La vidéo de Noa Argamani du 7 octobre 2023 est gravée dans mon âme pour toujours », poursuit Emhoff dans son texte. « Elle dansait avec de nombreuses autres personnes au festival Nova lorsque le Hamas a lancé son attaque terroriste brutale. Lorsqu’elle a été enlevée dans la bande de Gaza à moto, l’expression effrayée sur son visage est devenue le symbole de la douleur et du traumatisme que les Juifs du monde entier, moi y compris, continuent de subir. »

Depuis sa libération, Noa Argamani, 27 ans, s’est imposée comme une figure majeure dans les efforts de sensibilisation au sort des otages toujours captifs à Gaza, parmi lesquels se trouve son compagnon, Avinoam Or. Sa détermination à témoigner et à porter la voix de ceux qui restent en captivité a été particulièrement saluée par Emhoff : « Elle a fait preuve d’un courage extraordinaire et d’une humanité rare lorsqu’elle a choisi de parler non seulement pour elle-même, mais aussi pour ceux qui sont encore en captivité. »
« Ma femme Kamala Harris et moi la soutenons dans sa lutte pour la libération de tous les otages. Nous ne pourrons pas nous arrêter tant qu’ils ne seront pas tous rentrés chez eux », a-t-il ajouté.
Pour Douglas Emhoff, si l’histoire de l’enlèvement de Noa a mis en lumière « l’extrême cruauté du Hamas », elle symbolise également « la résilience et la force du peuple juif même dans les moments les plus difficiles. » Il conclut son hommage par ces mots : « Elle est la preuve vivante que malgré tout, nous danserons à nouveau. »
Cette reconnaissance internationale renforce la visibilité de la cause des otages israéliens, alors que des dizaines de personnes demeurent toujours captives à Gaza depuis l’attaque du 7 octobre 2023.