Dans un message publié samedi soir sur Instagram, Karina Ariev, l’une des otages libérées la semaine dernière, s’est exprimée pour la première fois depuis son retour en Israël.
« Aujourd’hui, grâce à Dieu, je suis chez moi, en Israël, avec ma famille et mon peuple », écrit-elle, avant de rendre hommage aux soldats de Tsahal qui « combattent jour et nuit dans tous les secteurs ». Elle exprime sa gratitude envers ceux qui ont payé de leur vie pour sa liberté, soulignant le lourd tribut du conflit.
L’ancienne observatrice militaire du poste de Nahal Oz annonce son engagement dans un double combat : celui de sa réhabilitation personnelle, mais aussi celui de la mémoire. « Je commémorerai mes camarades soldats, mes commandants et combattants tombés au combat », promet-elle, s’engageant à « lutter pour la justice et la vérité aux côtés des familles ».
La jeune femme, âgée de 20 ans, dit tenter de digérer sa notoriété et de « combler les lacunes » de sa période de captivité. Son message se termine par un appel pressant : « N’arrêtez pas vos actions et vos prières jusqu’à ce que toutes les personnes kidnappées soient de retour. Personne ne doit être laissé pour compte ».
Karina Ariev a été libérée le 25 janvier avec Liri Elbag, Naama Levy et Daniella Gilboa, trois autres observatrices de la base de Nahal Oz.