Le journaliste et commentateur Amit Segal (Hadashot 12) a fait le bilan de l’année juive écoulée et a établi ce qui selon lui aura été l’évènement politique le plus important. Il souligne que ce n’est pas la fin du pouvoir de Binyamin Netanyahou mais un très grave disfonctionnement de la démocratie israélienne : les voix des électeurs ne comptent plus. Un fait qui d’après le journaliste aura des répecrcussions à long terme.
Amit Segal explique que le système électoral en vigueur en Israël permet désormais à n’importe quel député de la Knesset de former un gouvernement, fut-il a à la tête d’un parti très minoritaire. L’adresse est claire. Il rappelle que la tradition israélienne est que c’est le chef du parti le plus grand qui forme le gouvernement, et précise que l’exception de 2009, lorsque Kadima avait obtenu un seul siège de plus que le Likoud, ne constitue pas un contre exemple car Binyamin Netanyahou avait réussi à réunir 65 députés autour de lui.
Au vu de ce qui s’est passé il y a quelques mois, le journaliste dresse un tableau sévère : plus que jamais, le pouvoir s’acquiert non pas en fonction du soutien populaire mais suite à des chantages politiques autour de laborieuses négociations.
Amit Segal conclut en lançant un avertissement quant à une grave érosion de la démocratie représentative conséquente de ce qui s’est passé après les dernières élections : lorsqu’il s’agira à l’avenir d’aller voter, les citoyens ne feront plus du tout confiance aux promesses des candidats, ils estimeront que leur voix n’a plus aucune importance ni influence et ils risqueront de s’abstenir en grand nombre. “Tout la monde aura appris l’astuce et le chef d’un parti de quatre députés ou même un député isolé pourra former un gouvernement”, conclut-il.
Photo Flash 90
Amit Segal dans le rôle du maître à penser…décidément on aura tout vu et tout entendu !!!
helas il a entierement raison et c’est pour cela qu’il faut voter pour former un parti majoritaire avec pas plus de 2 ou3cautres partis ayant plus ou moins la meme ideologie pour arriver a 61 et ainsi faire en sorte que le president choisisse le plus grand parti et que celui ci puisse constituer une coalition majoritaire sur des idees communes
Monsieur Amit Segal
L’ urgence c’est Aujourd’hui et pas Demain…
ISRAËL est en train de sombrer entre les mains de ces Traîtres qui ne savent même ce que font 2 plus 2.
Il faut que je Peuple se Soulève , que l’ Armée intervienne avant qu’il ne soit trop tard qu’à D …ne plaise
Une vérité que Kevin a du mal à digérer…
Il faut continuer d’avancer sur notre Chemin en faisant attention , il y a toujours des,écervelés qui y deposent des Bombes pour éliminer les bien Pensants.
Toujours en avant vers le même But ,,, la Gloire, la Sécurité , la Souveraineté , la Sérénité ,
La Paix entre Nous en ayant séparé l’ivraie du grain.,
Chana Tova tous les Hébreux a travers le Monde..
Geroanyo, Non, je n’ai heureusement pas besoin de Amit Segal pour me faire mon opinion, même si pour le coup, ce qu’il dit n’est pas idiot. Tout le monde le sait.
Pour un israélien, faire une telle analyse est une méconnaissance du système législatif de ce pays et surtout de l’histoire des élections.
Bien que je me sois gravement trompé en pensant que Israël Beiténou, Yamina et Tikva Hadahsa ne siégeraient jamais avec Meretz et Avoda, la possibilité qu’un petit parti puisse prendre DÉMOCRATIQUEMENT le pouvoir était une évidence inscrite dans l’ADN du système électoral israélien. Les chantages et marchandages de marchants de tapis ont tissé cette éventualité. Et l’improbable est arrivé.
Quant à l’avenir de Bibi, la question est posée car si ce gouvernement improbable existe toutes les possibilités existent sur le futur de notre ex premier ministre.
Totalement d’accord avec Moshé ! Rien à rajouter !