La victoire surprise du Brexit en Grande-Bretagne, après un renversement des tendance durant la nuit, a été accueillie avec satisfaction dans les partis et mouvements euro-sceptiques, de droite comme de gauche, à travers l’Europe. Le Front National en France et le Parti de la Liberté aux Pays-Bas exigent désormais la tenue d’un référendum dans leur pays respectif. Marine Le Pen a qualifié le résultat de “victoire de la liberté” et espère que tous les peuples de l’Union européenne exigeront un référendum.
Aux Pays-Bas, Geert Wilders a déclaré: “Les Néerlandais ont le droit à un référendum aussi. Le Parti pour la liberté (PVV) demande ainsi un référendum sur un Nexit, une sortie néerlandaise de l’UE. Nous voulons être en charge de notre propre pays, notre propre monnaie, nos propres frontières, et avec notre propre politique d’immigration, a souligné Geert Wilders. Si je deviens Premier ministre, il y aura un référendum aux Pays-Bas. » Les sondages actuels montrent qu’en cas d’élections, le parti de Geert Wilder doublerait son nombre de sièges au Parlement néerlandais.
Mais la victoire du Brexit a aussi de effets internes au Royaume Uni. Les résultats ayant été très différents en Angleterre et Pays de Galles – qui ont voté Brexit – qu’en Ecosse et en Irlande du Nord, qui ont voté pour le maintien, des voix s’élèvent dans ces deux derniers pays en faveur d’un référendum pour ou contre le maintien dans le Royaume-Uni! La Premier ministre écossaise Nicola Sturgeon a déclaré que “les Ecossais ont parlé d’une voix claire en faveur du maintien dans l’Union européenne”. Et en Irlande du Nord, le Sinn Fein appelle également à un référendum sur “une Irlande réunifiée” afin de rattacher l’Irlande du Nord à l’Union européenne.
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