L’ONG Amnesty International a lancé un appel à un embargo des armes à destination d’Israël. Cette organisation est déjà reconnue en Israël comme soutenant le boycott de l’Etat juif. Cette fois-ci, Amnesty International est montée encore d’un cran et a lancé une nouvelle campagne: convaincre la communauté internationale de « mettre fin au massacre d’innocents commis par Israël à Gaza » en décrétant un embargo complet sur les armes à destination de l’Etat juif.
Or, Amnesty International à une branche en Israël qui bénéficie d’une aide financière de l’Etat sous forme d’exemption d’impôts sur les dons. Il s’agit d’un avantage fiscal dont ne bénéficient pas la plupart des ONG.
Le ministre des Finances Moshé Cahlon avait annoncé à plusieurs reprises qu’il annulerait cet avantage. Au mois de février, il avait annoncé, conjointement au ministre de la Sécurité intérieure et des Enjeux stratégiques Guilad Erdan, la publication d’un nouveau réglement plus répressif concernant les ONG qui apellent au boycott, ce qui permettrait de supprimer tous les avantages accordés à Amnesty Israël. Mais rien ne s’est produit concrètement.
L’Office du Service national civil (Sherout Leoumi) continue lui-aussi à envoyer des jeunes accomplir ce service durant une ou deux années au sein de cette organisation. Interpellé sur cette question, l’Office n’a pas souhaité répondre.
Le ministère des Enjeux stratégiques a publié une réponse indiquant qu’une « vérification est en cours ».
La ministre de la Justice Ayelet Shaked a exprimé son total soutien à une suppression totale des avantages accordés aux ONG israéliennes qui soutiennent le boycott.
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