Le ‘Wall Street Journal’ prétend dans ses colonnes que les services de renseignements américains (NSA), sur ordre du président des Etats-Unis, ont mis sur écoutes les conversations du Premier ministre israélien Netanyahou avec ses conseillers à l’époque des pourparlers entre les USA et l’Iran. Obama aurait justifié ces indiscrétions en expliquant qu’elles avaient « une importance capitale pour la sécurité nationale ».
Grâce à ces écoutes, précise le ‘Wall Street Journal’, les Américains auraient découvert comment Netanyahou et ses proches conseillers s’étaient procurés des informations sur les pourparlers avec le régime de Téhéran et auraient alors révélé une partie d’entre elles à l’Occident.
Ils auraient également appris que Netanyahou tentait de mobiliser l’opinion des élus du parti démocrate (du président Obama) contre l’accord avec l’Iran et pensait réellement être en mesure de stopper le processus.
Le porte-parole du Conseil à la Sécurité nationale américaine Ned Price a réagi à l’article du Wall Street Journal en affirmant que son administration « ne surveillait pas des hommes politiques étrangers sauf si cela s’avérait nécessaire pour des questions de sécurité ».
Il a souligné que cette politique était appliquée à tous les citoyens et les dirigeants des pays étrangers. Et de préciser que “Washington était liée par son engagement envers Israël dont elle garantissait la sécurité et l’avait prouvé par des actes concrets”.
Pour le moment, Israël refuse de faire le moindre commentaire sur cette information publiée par le Wall Street Journal.