Sur les centaines de terroristes qu’a déjà relâchés Israël dans le cadre de la libération des otages, 70 ont été exilés. Selon les termes de l’accord, les terroristes les plus dangereux ne sont pas autorisés à regagner leur lieu d’origine à Jérusalem ou en Judée-Samarie et des pays arabes se sont engagés à les accueillir. Parmi eux l’Algérie, le Qatar, la Tunisie et la Turquie.
Une fois libérés, ils ont été envoyés en Egypte qui doit servir de lieu de transition vers leur pays d’accueil. Mais, pour l’heure, ils sont encore tous bloqués en Egypte. Un des responsables de l’autorité des prisonniers palestiniens a déclaré: »Jusqu’à maintenant, aucun pays arabe n’a voulu recevoir ne serait-ce qu’un seul Palestinien libéré et exilé ».
Seule la Turquie s’est dite prête à accueillir ceux qui sont originaires de Jérusalem mais seulement après avoir »vérifié leur dossier ».
A l’heure qu’il est, tous ces terroristes libérés des prisons israéliennes sont dans un hôtel en Egypte d’où ils n’ont pas le droit de sortir. Le responsable palestinien des prisonniers a dénoncé l’attitude de l’Egypte qui, selon ses dires, ne les traitent pas correctement et les a même laissés en tenue de prisonniers pendant plusieurs jours après leur arrivée.
Le Qatar et la Turquie ont indiqué aujourd’hui qu’ils accueilleraient certains de ces prisonniers sans s’engager sur un chiffre précis.