Inutile de se voiler la face : l’alya comporte aussi sa part de risques et de difficultés. Si elle est maîtrisée au bout de quelques temps pour beaucoup, elle demeure un obstacle considérable pour d’autres. Ainsi, des retraités mais aussi des familles, qui ont décidé de concrétiser leur rêve sioniste, se retrouvent dans des situations précaires et peinent à s’en sortir. De nombreuses associations ont pris sur elles de venir en aide à ces personnes. Parmi ceux qui ont décidé de ne plus fermer les yeux sur les problèmes des olims de France, les fidèles du centre Rachi à Netanya.
Un restaurant pour les démunis
Lorsque tu rends service a ton prochain, en réalité c’est ton prochain qui te rend service .
» Le pauvre fait plus pour son riche bienfaiteur que le bienfaiteur pour le pauvre » ( Rabbi Pinchas Horowitz)
- Le centre Rachi de Netanya a été fondé en 2014 par le Rav Benjamin Chemouny et Yves Mallet. Il a progressivement pris de l’importance : prières, études, vie communautaire. Mais la communauté et ses responsables en tête ne pouvaient plus regarder la misère en baissant les yeux. »Le 12 septembre 2018, nous avons ouvert Les Tables de Rachi », nous raconte Mordekhai-Marcel Azoulay, parrain du projet.
Pour l’heure, et uniquement grâce à des dons privés, Les Tables de Rachi, ce sont 80 repas servis midi et soir uniquement le Shabbat et les fêtes, soit plus de 8200 repas depuis leur création. »Le nombre de personnes dans le besoin dépasse ce que l’on peut imaginer. Nous tenons à toucher le maximum d’entre elles, quitte à aller les chercher à domicile pour qu’elles puissent profiter de ces repas chauds qui égaient leur journée ».
Pour ce responsable du centre Rachi, l’heure est grave. »Lorsque l’on voit les résultats sur le terrain, on ne peut que réclamer que l’alya soit mieux préparée en amont. Des bilans de compétence devraient être effectués afin d’orienter les gens professionnellement de manière optimale. Et n’oublions pas que pour les olim qui arrivent avec des économies ou pour les retraités, la chute de l’euro face au shekel est une catastrophe ».
Le Rav Benjamin Chemouny et Yves Mallet
Il faut aller plus loin
Face à cette réalité et à la demande croissante, Les Tables de Rachi veulent et doivent grandir. »Nous souhaitons ouvrir le restaurant tous les jours avec pour objectif d’y servir 100 repas midi et soir ».
Pour cela, le projet a besoin d’être financé. L’idée pour obtenir ces fonds est originale : faire écrire un Sefer Torah grâce à des dons : »Chacun pourra acheter une lettre dans le Sefer pour 26 shekels. Ceux qui voudront donner davantage, le pourront bien sûr. Puis une tombola sera organisée avec comme lot le Sefer Torah à gagner. Si l’opération se déroule bien, nous ferons écrire d’autres Sifré Torah sur le même principe ».
Et les cadres des Tables de Rachi ne cachent pas non plus leur volonté de mettre en place des restaurants identiques dans tout le pays, parce que la précarité n’épargne aucune ville. »Nous espérons récolter un maximum de fonds afin de pouvoir mener à bien ces projets, mais aussi d’élargir nos actions à la livraison de plateaux repas aux personnes handicapées et à celles qui ne peuvent pas se déplacer ».
Pour participer :
Don sécurisé sur https://tablesderachi.com?sdv=26
Paix et Bénédictions,
Il y a un moment j’ai eu l’avantage d’écouter les 3 minutes de Thora du Rav Binyamin Chémouni, D. lui Accorde santé et longue vie.
Dans un de ces cours, dont je tiens à féliciter vivement, il a évoqué « un sac de plumes qu’une personne ne pouvait plus récupérer du fait qu’elles se soies envolées »
Il me serait agréable d’écouter à nouveau ce cours. Est-ce possible s’il vous plaît de l’avoir en retour ?
Vifs remerciements par avance.
D. Protège et Bénisse le Peuple d’Israël.