La renaissance, après presque vingt siècles d’exil en diaspora, de l’Etat d’Israël sur sa terre ancestrale constitue une contradiction de fond pour la théologie chrétienne fondée sur la « théorie du remplacement » de l’Israël hébreu biblique par le « Nouvel Israël » chrétien. Dans ce nouveau contexte inauguré depuis 1948, de quelle manière l’Église régit-elle ses rapports avec le peuple juif de retour chez lui ?