L’avocat Moran Guez exerce au sein du Parquet du secteur sud. Elle avait en charge les dossiers sécuritaires et plus précisément ceux concernant les crimes sexuels. Il y a deux semaines, elle a accordé une interview à Yediot Aharonot. Ce qu’elle y a dit a été détourné par des organisations pro-palestiniennes afin de nier les crimes sexuels commis par le Hamas le 7 octobre.
Le passage réutilisé par ces organisations malintentionnées est le suivant: »Finalement, nous n’avons pas de plaignantes. Ce qui a été présenté dans la presse sera différent de ce qui sera finalement matérialisé. Ceci parce que les victimes ont été assassinées ou parce que les femmes qui ont été violées ne veulent pas témoigner ».
Elle en conclut qu’il sera difficile devant un tribunal de faire condamner les terroristes pour ces crimes.
A partir de cette phrase, les organisations pro-palestiniennes à l’international ont affirmé que même une procureure israélienne en charge du dossier reconnaissait qu’il n’y avait pas de preuves que des crimes sexuels aient été commis le 7 octobre. Cette thèse a été repris par de nombreuses personnes à travers le monde.
Me Moran Guez a été stupéfaite de l’interprétation biaisée qui a été faite de ses propos: »Je suis stupéfaite », a-t-elle réagi, »Le fait qu’il n’y ait pas de plaintes est lié à deux raisons: les terroristes du Hamas qui ont violé les jeunes israéliennes les ont assassinées, parfois même pendant qu’ils les violaient. Le traumatisme pour les femmes qui ont été violées par ces terroristes fait qu’elles n’ont pas le courage de déposer plainte. Toute autre interprétation de mes propos est de la propagande de bas étage et ignore le fait que les terroristes du Hamas ont commis des crimes de guerre. Selon moi, ces terroristes méritent la mort ».
Me Guez ajoute: »Les organisations pro-palestiniennes et leurs soutiens déforment la réalité et sortent les événements de leur contexte. Le Hamas et les autres ayant participé au massacre du 7 octobre ont commis des crimes de guerre qui comprenaient des crimes sexuels de toutes sortes allant de l’humiliation sexuelle et des actes indécents jusqu’à des actes cruels qui se sont souvent terminés par l’assassinat de la victime ».
L’avocate plaide pour une évolution du droit en Israël qui permette de juger et de punir ces terroristes pour leurs actes barbares.
A la fin du mois de décembre, un rapport détaillé glaçant des sévices subis par les otages du Hamas a été remis à l’ONU. Ce rapport a été préparé par le ministère de la Santé israélien sur la base des témoignages des otages libérés.
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Dans ce rapport, est ainsi écrit comment les terroristes du Hamas ont obligé des jeunes garçons à pratiquer »des actes à caractère sexuel entre eux ». Ils ont également été victimes d’actes sexuels de la part de leurs geôliers.
Les otages ont raconté avoir été contraints de »se déshabiller complètement », les sévices comprenaient des attouchements et des tortures au niveau des parties génitales.
Les femmes otages ont raconté avoir également été victimes de sévices sexuels. Les terroristes qui les gardaient les obligeaient à se déshabiller alors que d’autres dont les terroristes les regardaient. Une partie des jeunes femmes ont raconté avoir subi des attouchements. Certaines ont décrit avoir été attachées à un lit pendant que les terroristes les regardaient.
D’autres ont été contraints de regarder des scènes de viol qui ont eu lieu le 7 octobre.
Ce rapport, outre les sévices sexuels, décrit d’autres mauvais traitements, notamment la privation de nourriture, de lumière, les coups et la privation de traitements médicaux.