La récitation d’extraits des oeuvres du poète arabe palestinien Mahmoud Darwish lors de la remise du Prix Ofir du Cinéma a provoqué de nombreux remous. Cela a commencé par la sortie démonstrative de la salle par la ministre de la Culture et des Sports Miri Reguev, puis par les perturbations violentes de son discours lorsqu’elle est revenue et cela continue depuis lors par des attaques verbales et accusations mutuelles entre les partisans de la ministre et ses opposants dans le monde artistique.
Mais les artistes gauchistes israéliens qui ont justifié dimanche matin sur Galei Tsahal le choix de ces textes de Mahmoud Darwish ont raté une belle occasion de se taire. Ils ont expliqué que “l’opposition à l’occupation, comme l’a exprimée Mahmoud Darwish dans le texte récité, fut une prise de position tout à fait légitime”. Or , ce qu’ils ne savaient pas, c’est que le fameux texte a été écrit en…1964, soit trois ans avant que la Judée et la Samarie ne soient libérées par Tsahal! La Palestine que voulait alors libérer Darwish de tous ses Juifs, tout comme l’OLP créée la même année, était celle de Tel-Aviv, Haïfa, Tibériade, Safed, Acre, Ashkelon 26et Beer-Sheva!
Pathétiques artistes…
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