Les parents du jeune Ahouvia Sandak z.l. ont porté plainte auprès de la police des polices pour “meurtre”, par l’intermédiaire de l’organisation juridique ‘Honenou. L’adolescent de 16 ans, qui se trouvait dans une voiture avec quatre camarades, a trouvé la mort lundi lors d’un accident apparemment provoqué par un véhicule de la police lors d’une course-poursuite. Sur la base de renseignements, les policiers soupçonnaient les jeunes d’avoir lancé des pierres en direction d’un véhicule conduit par des Arabes avant de s’enfuir en voiture, peut-être en réaction à l’assassinat d’Esther Horgen hy”d. Mais l’enquête n’a pas encore déterminé avec exactitude si les faits sont avérés ou si ce sont ces jeunes qui ont lancé des pierres.
La police des polices n’a pas encore décidé s’il faut ouvrir une enquête pénale contre les trois policiers du district de Samarie qui conduisaient le véhicule ayant heurté celui dans lequel se trouvaient les cinq jeunes, qui s’est retourné à la suite du choc.
Selon des experts, la méthode utilisée par la police en pareil cas pour déséquilibrer un véhicule est légale mais pour autant qu’elle n’entraîne pas de danger physique pour les passagers du véhicule poursuivi. Or le lieu où le drame s’est déroulé est escarpé et rocailleux, et le “coup de bélier”, peut-être prolongé – donné par le véhicule de la police a sans doute entraîné le drame.
Par ailleurs, la police a prolongé la garde à vue des quatre camarades d’Ahouvia Sandak z.l., qui ont été légèrement blessés.
Originaire du yishouv de Bat Ayin, Ahouvia Sandak z.l. a été inhumé mardi dans le cimetière régional du Goush Etzion. Depuis l’annonce du drame, de manifestations contre la police se sont déroulées en plusieurs endroits du pays, notamment dans le Goush Etzion, à Jérusalem, à Tel-Aviv, en Samarie mais aussi devant la résidence du ministre de la Sécurité intérieure Ami Ohana ainsi que devant des postes de police.
Photo famille